AGROALIMENTAIRE : Agrimip Sud-Ouest Innovation, 50% du budget provient des cotisations

 
 
« Agrimip Sud-Ouest Innovation avec 7 personnes pour un budget de fonctionnement en 2012 d’1,2 M€ est un exemple par rapport à d’autres structures. 50% du budget provient des adhésions qui ont progressé de 32% l’an dernier. Nous avons 282 adhérents dont 186 entreprises. Nous resterons une structure légère en nous concentrant sur notre métier sans chercher à faire celui de nos adhérents » soulignait Alain Chatillon le président du pôle de compétitivité Agrimip Sud-Ouest Innovation. On ne perd pas de temps dans cette entité qui se concentre sur son job, l’ingénierie des projets. L’an dernier 25 ont été labellisés, 4 ont obtenu un financement du FUI. L’obtention du label Pôle mondial est en bonne voie après la visite du ministre de l’agroalimentaire à Toulouse en mars dernier. «Ce label facilitera la recherche de nouveaux moyens financiers et renforcera la crédibilité du pôle à l’international » précise Patrice Roché son directeur. Agrimip couvre depuis un an Midi-Pyrénées plus l’Aquitaine comme Aerospace Valley. L’international figure en bonne place dans la nouvelle feuille de route 2013-2018 d’Agrimip avec le ciblage de 4 destinations : les USA-Canada, l’Angleterre, l’Allemagne et le Japon. La réussite des Clubs de l’innovation rassemblant les industriels et les labos de recherche publics autour du concept des agrochaînes est soulignée avec des débouchés commerciaux. Exemple, le projet Neofertil arrive au bout avec la production de biofertillisants, des micro-organismes infiltrés dans la terre qui favorise la croissance des plantes en diminuant l’utilisation de l’azote. C’est la société Agronutrition de Carbonne qui pilote ce projet, l’apport en amonitrate diminue (-20%) et le rendement progresse de 10%, près de 3000 ha sont exploités en partenariat notamment avec la coopérative Arterris. Le produit est vendu désormais sur le marché des grandes cultures (blé…), l’arboriculture, le maraîchage. Autre projet cité, E-Pasto qui vise à géolocaliser le cheptel des animaux en zone de montagne en supprimant les barrières physiques, facilitant le pastoralisme. Ce projet est transfrontalier France Espagne piloté par l’ESTIA (l’Ecole supérieure des technologies industrielles avancées) de Bidart rassemblant au sein d’Agripir (1), Sigfox qui fournit son réseau faible coût couvrant jusqu’à 40 km, l’Inra, Vicomtec (logiciel), la Fédération pastorale de l’Ariège avec l’appui des pôles Agrimip et Aerospace Valley. Avec MAIESO, l’idée est de rationaliser la consommation d’eau, d’engrais et d’énergie pour la culture du maïs. 
(1) AGRIPIR : « Réseau d’échange et d’expérimentation pour la revalorisation de l’agriculture de montagne dans les Pyrénées »

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