Airbus : Maintien de la production et télétravail en limitant l’impact du Covid-19

1er A350-900 réceptionné  par Aeroflot le 28 février dernier à Toulouse au delivery center

1er A350-900 réceptionné par Aeroflot le 28 février dernier à Toulouse au delivery center

Toutes les usines d’Airbus en France et en Espagne sont arrêtées et les employés restent chez eux toute la semaine du 18 au 21 mars inclus. A Toulouse, les FAL sont désertes comme les bureaux d’études.

Airbus prévoit une reprise la semaine prochaine en organisant le travail tout en respectant les consignes sanitaires.

Seul le personnel strictement nécessaires aux activités de production et d’assemblage se rendront sur les sites, les autres télétravailleront.

La supply chain régionale entre autres devrait suivre ces modalités. Le problème est particulièrement complexe avec de nombreux acteurs en région, en France et dans le monde qui fournissent les sites d’assemblage en flux tendu. C’est une application très concrète de la gestion du risque.

L’avionneur espère ainsi limiter les conséquences du Covid-19 sur la montée en cadence initialement prévue en évitant d’allonger les délais de livraison déjà très longs, 5 ans environ selon les programmes.

L’arrêt d’une FAL coûte très cher dès lors que tous les éléments clés de l’avion sont sur site à commencer par les moteurs, plus du tiers du prix. Le principe c’est de réduire l’immobilisation au minimum en livrant rapidement son client, en stockant le moins longtemps les avions sur le tarmac.

Airbus prévoyait en février dernier lors de l’annonce des ses résultats annuels 2019, de livrer 880 avions en tenant compte déjà des conséquences du Covid-19. 

Le risque ce sont les difficultés financières des compagnies avec la chute drastique des revenus en attendant la fin de la crise aérienne…Sauf que tout le monde compte profiter de la reprise qui sera sans doute très rapide !

 

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