Le projet de la future cité administrative de Toulouse a été dévoilé

La future cité administrative de Toulouse sera localisée sur le site de Lemaresquier, au pied de la colline de Jolimont, et sera opérationnelle en septembre 2024.

La future cité administrative de Toulouse

La future cité administrative de Toulouse

C'est acté : sur le milliard d'euros du plan de modernisation des cités administratives de la loi finances 2018, 90 millions vont aller pour la réalisation d'une nouvelle cité administrative à Toulouse. Auparavant installée sur la quartier Compans-Caffarelli, l'entité va déménager en septembre 2024 sur le site Lemaresquier du quartier Jolimont, non-loin de la gare. 

Après une protestation du groupe Eiffage, le projet a bien été attribué à Bourdarios

Le chantier, qui démarrera en janvier 2023, a été confié à Vinci-Bourdarios (300 employés) qui a remporté l'appel d'offre. Les travaux de 18 mois mobiliseront plus de 30 entreprises locales (Socotrap, Cegelec, Tunzini) et généreront 15 emplois directs en CDI et plus de 50 équivalent temps plein selon le préfet Etienne Guyot. A termes, la future Cité administrative regroupera 12 administrations différentes dans un bâtiment de 30 000m², dont la moitié vont être reconstruits après une démolition d'une partie du bâtiment déjà présent, et accueillera 1 600 employés.

Le volet énergétique comme facteur déterminant

Avec environ 60% de béton "bas carbone" qui permettront d'économiser 235 tonnes de CO2 selon les architectes du projet par rapport à du béton classique, le projet se veut être un exemple en terme de transition écologique. Ses 21 mètres de hauteur (pour les nouveaux bâtiments) en R+4 auront 700m² de surface de panneaux photovoltaïques, et 100% des déchets du chantier seront triés, dont 75% revalorisés. 

Quid de l'ancienne ?

Et c'est précisément cet aspect écologique que souligne le Préfet de région Etienne Guyot à propos de l'ancienne cité administrative et du choix de la quitter :"les performances énergétiques n'auraient pas été suffisantes sur 25 ou 30 ans". Cette question sur la gestion du bâtiment de 2 hectares construit dans les années 60, la métropole toulousaine va bientôt devoir se la poser. Si tous les scénarios sont envisagés, y compris la cession à une entité privée, rien n'a pour l'instant été décidé

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