Amarenco renforce son leadership avec la nomination de Pierre Guerrier au poste de directeur développement France
La désignation de Pierre Guerrier au poste de directeur développement France traduit la volonté d’Amarenco de consolider sa place parmi les acteurs majeurs des énergies renouvelables en Europe. À travers cette nomination, l’entreprise confie à ce spécialiste la responsabilité de piloter l’ensemble de la stratégie nationale de développement, d’accélérer la montée en puissance de ses projets et de renforcer un portefeuille couvrant le photovoltaïque, l’agrivoltaïsme et le stockage d’énergie.
Cette arrivée intervient dans un contexte d’expansion soutenue pour Amarenco, qui multiplie les initiatives en faveur d’une transition énergétique territoriale durable. Le rôle confié à Pierre Guerrier consiste également à accompagner l’entreprise dans son virage vers des modèles régénératifs, conciliant performance énergétique et respect des écosystèmes.
Dans un message adressé aux équipes, Xavier Messing, Directeur général du Développement, souligne le rôle clé du nouvel entrant : « nous sommes ravis d’accueillir Pierre au sein d’Amarenco. Son expertise, son sens du collectif et son expérience réussie seront déterminants pour accélérer notre dynamique d’innovation et de transformation mais aussi pour développer des projets à fort impact et faire grandir nos talents. »
Diplômé de l’ESSCA, Pierre Guerrier construit d’abord sa carrière dans la commercialisation de solutions techniques pour le bâtiment. Cette première période sera suivie d’une montée progressive vers des fonctions stratégiques : direction marketing, direction nationale des ventes puis direction générale.
En 2009, il choisit de se tourner vers un secteur encore émergent mais promis à un développement rapide : les énergies renouvelables. Il participe alors directement à l’essor du photovoltaïque en France, avant de s’impliquer dans des projets d’envergure intégrant des dimensions plus innovantes telles que les systèmes agrivoltaïques de protection des cultures, l’agrégation d’énergies renouvelables ou encore le stockage territorial d’électricité, préfigurant les solutions nécessaires à la transition énergétique actuelle.
Son parcours l’amène à piloter le développement photovoltaïque France de Sonnedix entre 2019 et 2022, puis à rejoindre Solveo Énergies en tant que Directeur Général Délégué Développement. Il y supervise la stratégie de croissance jusqu’à la réalisation d’une levée de fonds majeure de 100 millions d’euros à la mi-2025, confirmant sa capacité à structurer et accélérer des trajectoires industrielles ambitieuses.
Très présent dans les instances professionnelles, Pierre Guerrier anime également le Groupe de travail Agrivoltaïsme de la Plateforme Verte et occupe une place d’administrateur au sein d’Enerplan, syndicat national des professionnels du solaire.
À l’annonce de son arrivée chez Amarenco, il décrit les raisons de ce choix et sa vision pour les prochaines années : « je suis très fier de rejoindre Amarenco, acteur historique des énergies renouvelables qui s’est hissé parmi les leaders de son marché aussi bien en France qu’en Europe. Amarenco a su réaliser une croissance soutenue en maintenant une approche multisegments et une offre soucieuse de préserver les équilibres, répondant ainsi aux enjeux d’acceptabilité locale et de bonne intégration dans le système électrique. C’est cette richesse humaine et technique que j’aurai grand plaisir à continuer de développer. »
Fondé en 2013, Amarenco est aujourd’hui reconnu comme l’un des producteurs d’énergie indépendants les plus dynamiques du secteur solaire en Europe. L’entreprise développe et exploite des infrastructures photovoltaïques et des solutions de stockage d’envergure sur plusieurs marchés, dont la France, l’Irlande, l’Espagne, le Portugal et l’Autriche. À ce jour, elle totalise plus de 2 000 projets réalisés, témoignant d’une croissance continue.
L’entreprise se distingue par l’adoption d’un modèle économique régénératif. À travers des programmes spécifiques déployés sur les sites de ses centrales photovoltaïques, Amarenco œuvre à restaurer la santé des sols, à favoriser la biodiversité, à améliorer la rétention d’eau et à renforcer la capacité naturelle d’absorption du carbone. Cette démarche s’inscrit dans l’ambition internationale du programme « 4 pour 1000 », lancé en parallèle de l’Accord de Paris en 2015.
Depuis 2020, Amarenco a levé près de 500 millions d’euros auprès d’investisseurs de premier plan. L’entreprise investit désormais plus d’un demi-milliard d’euros par an et compte plus de 200 collaborateurs à travers le monde.
En 2024, le groupe franchit un seuil important avec 650 MW de capacités solaires installées, confirmant sa place parmi les leaders européens du secteur. Amarenco préside également le groupe de travail dédié à l’agrivoltaïsme au sein de SolarPower Europe, renforçant son influence au niveau continental.
Mickaël Carvalho prend la direction générale de PREGA, la filiale béton bas carbone de GA Smart Building
La nomination de Mickaël Carvalho à la tête de PREGA marque un tournant pour cette filiale devenue, au fil des décennies, l’un des piliers techniques et industriels du groupe GA Smart Building. L’entreprise occupe une place singulière dans l’écosystème du constructeur grâce à son expertise dans la fabrication hors-site de solutions en béton bas carbone, un savoir-faire qui alimente les opérations du groupe mais aussi celles d’autres acteurs de la construction.
Avec trois unités de production implantées en Normandie, en Occitanie et dans le Grand Est, PREGA dispose d’une couverture territoriale organisée pour garantir une production optimisée, capable de répondre aux exigences de projets architecturaux et techniques variés. Cette implantation tripolaire contribue également à diffuser des procédés constructifs qui réduisent les délais de chantier, améliorent la qualité d’exécution et diminuent l'empreinte environnementale des bâtiments.
Le rôle de PREGA est encore renforcé par le modèle intégré développé par GA Smart Building, qui repose sur une articulation étroite entre conception, production et exécution. En intégrant des lignes de production dédiées au béton bas carbone, mais aussi au bois, aux façades menuisées ou aux éléments de confort, le groupe s’est imposé comme l’un des pionniers français du hors-site industriel.
L’arrivée de Mickaël Carvalho à la direction générale de la filiale s’inscrit dans la continuité d’un parcours professionnel construit au sein même de l’entreprise. Entré en 2000 comme technicien logistique qualité, il a progressivement pris part aux évolutions industrielles qui ont façonné la culture et les performances de PREGA.
Au fil des années, il a contribué à déployer des procédés innovants et à optimiser la production des éléments en béton bas carbone. Son investissement l’a conduit à diriger l’usine normande, avant de prendre la direction commerciale des trois sites en 2023. Cette expérience lui confère aujourd’hui une vision globale de la chaîne de valeur, des impératifs de production aux enjeux commerciaux, en passant par la dynamique d’innovation indispensable au hors-site.
Son nouveau rôle consiste désormais à fédérer les équipes autour d’objectifs de croissance, d’amélioration continue et de diversification, à un moment où la filiale renforce sa présence sur des segments en pleine transformation.
Historiquement concentrée sur la construction de bâtiments tertiaires, logistiques, résidentiels ou encore d’ouvrages fonctionnels, PREGA développe désormais son expertise sur les marchés des travaux publics et du génie civil. Cette évolution reflète la volonté du groupe de faire bénéficier un plus large éventail de projets de ses procédés hors-site bas carbone.
Cette orientation renforce également la portée industrielle de la filiale, qui s’appuie sur des équipes rodées aux exigences de qualité et de précision qu’impose la préfabrication. Le déploiement de cette stratégie répond à une dynamique nationale où les acteurs de la construction cherchent à concilier performance structurelle, réduction des nuisances et maîtrise de l’impact carbone.
Dans ce nouveau rôle, Mickaël Carvalho entend poursuivre le développement d’un outil industriel conçu pour répondre aux défis de la construction durable. Il souligne que le renforcement de l’excellence industrielle, l’optimisation des procédés et la capacité à proposer des solutions constructives hors-site bas carbone constituent des axes incontournables pour accompagner la mutation écologique du secteur du bâtiment.
Sa vision s’inscrit dans une trajectoire déjà engagée par GA Smart Building, dont l’ambition climatique a été validée par la Science Based Targets initiative (SBTi). Le groupe se distingue également par la reconnaissance de sa performance RSE, évaluée parmi les meilleures au monde par EcoVadis, qui lui a attribué une médaille platine, positionnant l’entreprise dans le premier centile des organisations évaluées.
La nomination de Mickaël Carvalho est saluée par la direction générale du groupe, qui voit en lui un acteur capable de conduire la transformation et d’amplifier la dynamique déjà engagée. Kader Guettou, Directeur général de GA Smart Building, met en avant sa connaissance approfondie de l’industrie du béton, sa capacité à rassembler les équipes et à incarner les valeurs industrielles du groupe.
Pour la direction, PREGA reste un maillon essentiel de la stratégie globale, notamment par la contribution de ses usines au modèle hors-site et à la capacité du groupe à proposer des bâtiments bas carbone conçus et fabriqués dans un cadre entièrement intégré.
La prise de fonction de Mickaël Carvalho intervient alors que le hors-site gagne une importance accrue dans le paysage de la construction française. L’industrialisation des procédés, la maîtrise de la qualité, la réduction des délais et l’exigence croissante liée aux critères environnementaux repositionnent progressivement ce modèle comme une réponse aux enjeux structurels du secteur.
PREGA se situe au cœur de ces changements : en produisant des composants essentiels pour les bâtiments conçus par GA Smart Building, mais aussi en accompagnant d’autres maîtres d’ouvrage et entreprises qui souhaitent accélérer leur transition vers des modes constructifs plus vertueux.
Le groupe auquel appartient PREGA développe une vision singulière de la construction industrielle, reposant sur la fabrication en usine des structures, façades et équipements de bâtiments, afin de garantir une qualité contrôlée, une exécution plus rapide et une réduction notable des déchets et des consommations de ressources.
Ses dix usines implantées en France couvrent une large palette de savoir-faire : préfabrication béton, construction bois via Ossabois, production d’éléments de confort avec Equilab, façades menuisées avec Paquet Fontaine et métallerie-menuiserie. Cette organisation entièrement intégrée permet au groupe de développer des projets bas carbone, mais aussi d’accélérer les opérations de rénovation, secteur où les besoins sont considérables.
L’entreprise, dont une part majoritaire du capital est détenue par ses collaborateurs depuis 2017, agit également avec une forte dimension participative. Cette gouvernance donne du sens à son action et renforce sa capacité à maîtriser son développement sur le long terme. En 2022, le lancement de la marque Rooj by GA a marqué une nouvelle étape, consacrée au logement hors-site bas carbone.
Point.P : Lénaïc Morozof prend la direction générale en Occitanie
La région Occitanie de Point.P connaît une nouvelle impulsion avec l’arrivée de Lénaïc Morozof à sa tête, effective depuis le 15 octobre 2025. Ce diplômé d’un mastère spécialisé en immobilier et bâtiment durable à l’École des Ponts et Chaussées incarne l’évolution interne chère à l’enseigne. Son parcours débute en 2001 dans les dépôts, au poste de magasinier, avant d’être successivement vendeur négociateur, attaché technico-commercial puis chef des ventes en Picardie.
Ses responsabilités s’élargissent en 2013 lorsqu’il prend la direction d’une agence dans le secteur de Lens. Trois ans plus tard, il pilote le site Flandres Artois, comprenant quatorze agences, quatre showrooms et une plateforme dédiée au gros œuvre. Jusqu’en 2025, il supervisait un ensemble équivalent dans l’Oise, tout en portant un rôle stratégique de responsable grands comptes pour les acteurs de la construction de maisons individuelles et de la promotion immobilière.
L’arrivée de Lénaïc Morozof intervient dans un contexte régional marqué par une dynamique affirmée autour de la performance durable, de l’innovation et de l’accompagnement des artisans. Sa prise de fonction s’inscrit dans la continuité du travail mené par Laurent Gouzin, auquel l’enseigne rend hommage pour son engagement.
Dès sa nomination, le nouveau directeur général a rappelé l’importance du négoce dans l’écosystème du bâtiment : « le négoce de matériaux dépasse largement la simple activité de distribution. Il constitue un maillon structurant du développement territorial. » Il affirme vouloir intensifier l’appui aux professionnels du bâtiment, soutenir leurs mutations métiers et renforcer la contribution de Point.P aux enjeux de décarbonation en Occitanie. « avec les équipes, l’objectif est de faire de la région un exemple en matière de construction durable et solidaire », souligne-t-il.
Point.P occupe depuis plusieurs décennies une place centrale dans le paysage économique occitan. Présente à Béziers depuis 46 ans, l’enseigne y a inauguré en mars 2025 un siège régional entièrement repensé, symbole de son attachement historique au territoire.
Ces dernières années, la marque a renforcé son maillage avec l’ouverture d’un showroom dans le nord du Lot et l’acquisition du Comptoir Toulousain Carrelage à Colomiers, intégrant sept collaborateurs supplémentaires et consolidant sa présence dans la métropole toulousaine. L’ensemble contribue à nourrir un réseau solide de 131 points de vente, soutenu par plus de 900 collaborateurs au plus près des chantiers, avec une agence située à moins de vingt minutes de la majorité d’entre eux.
Cette implantation dense permet à Point.P de continuer à jouer un rôle clé dans la rénovation énergétique, l’accompagnement des artisans et l’accès direct à des solutions adaptées aux besoins locaux.
La nomination de Lénaïc Morozof s’accompagne d’un message de confiance de la direction nationale. Nicolas Godet, directeur général de Point.P, salue sa prise de poste en soulignant l’importance stratégique de l’Occitanie : « la région est dynamique et ambitieuse. L’expérience et l’engagement de Lénaïc seront des atouts essentiels pour poursuivre l’accompagnement des artisans et consolider notre ancrage territorial.
Avec cette nomination, Point.P confirme à la fois son attachement aux parcours internes et sa volonté d’intensifier son action sur un territoire où le bâtiment, la transition énergétique et l’innovation constituent des enjeux majeurs. La prise de fonction de Lénaïc Morozof marque ainsi l’ouverture d’une nouvelle étape que l’enseigne aborde avec une ambition renouvelée : continuer à faire de l’Occitanie un laboratoire de performance, de proximité et de construction durable.
Charlotte Rolland prend la tête du FBN France en Méditerranée
Le Family Business Network France, organisation dédiée au soutien et à la pérennité des entreprises familiales, confie à Charlotte Rolland la responsabilité de son ancrage territorial en Méditerranée. Forte d’une quinzaine d’années d’expérience en France et à l’international, au sein d’organisations parapubliques comme de structures privées de tailles variées, elle s’est forgé un parcours où l’accompagnement des entreprises et la dimension humaine constituent un fil rouge constant.
Cette nomination intervient dans un contexte où les entreprises familiales occupent une place structurante dans l’économie régionale. En prenant ses fonctions, Charlotte Rolland s’engage à consolider un réseau déjà actif, tout en insufflant une dynamique nouvelle autour de sujets clés tels que la gouvernance, la transmission ou encore la collaboration intergénérationnelle.
À la tête de la région Méditerranée, Charlotte Rolland coordonne désormais les implantations de Marseille, Nice et Nîmes. Son rôle consiste à animer la communauté locale du FBN France, à favoriser les échanges entre familles entrepreneuriales et à accompagner les différentes générations, qu’elles soient ou non opérationnelles dans leur entreprise. Son action s’appuie sur la continuité du travail mené par ses prédécesseurs et sur l’engagement des co-présidents régionaux, Jean Mane, président de V. Mane Fils, et Théophane Courau, président de Fatec Group, ainsi que sur la mobilisation des comités d’adhérents bénévoles en Provence, Côte d’Azur et Occitanie.
L’enjeu dépasse la seule animation de réseau. Il s’agit aussi de renforcer le partage d’expériences entre entreprises familiales de tous secteurs et de toutes tailles, d’accompagner celles qui souhaitent structurer leur gouvernance ou organiser leur passage intergénérationnel, et de contribuer à une meilleure reconnaissance publique du modèle entrepreneurial familial.
Comme le souligne le FBN dans son communiqué, cette orientation vise à consolider un écosystème où les valeurs familiales, la durabilité et la transmission des compétences demeurent essentielles à la vitalité économique régionale.
Le Family Business Network France s’inscrit dans une organisation internationale présente dans soixante-cinq pays et forte de vingt-cinq mille membres. Implanté en France depuis 1998, il fédère aujourd’hui un vaste ensemble d’acteurs répartis dans plusieurs régions, allant du Grand Ouest à la Réunion, en passant par le Sud-Ouest, la Méditerranée, le Rhône-Alpes & Auvergne, le Grand Est et le Nord. Le réseau rassemble deux mille cinq cents membres représentant un ensemble de PME, d’ETI et de grandes entreprises totalisant plus d’un million d’emplois et deux cent trente milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé, en France et à l’international.
Sa mission consiste à promouvoir le modèle de l’entreprise familiale à travers une centaine d’événements organisés chaque année. Le FBN accompagne toutes les étapes marquantes de la vie des organisations familiales, qu’il s’agisse de la structuration de la gouvernance, de la formation des nouvelles générations, de la préparation à la transmission ou encore de l’animation de l’actionnariat. En 2025, l’organisation a renforcé son engagement sociétal avec la création du fonds de dotation Family Impulse by FBN, destiné à soutenir des projets d’intérêt général participant à la valorisation et à la transmission des savoir-faire entrepreneuriaux.
L’arrivée de Charlotte Rolland marque une étape importante pour la région Méditerranée. En renforçant le lien entre le réseau national et les entreprises familiales du territoire, elle ouvre une nouvelle phase d’accompagnement de proximité. Son parcours, sa connaissance des dynamiques entrepreneuriales et sa capacité à fédérer des communautés variées constituent des atouts pour poursuivre le développement d’un écosystème où l’engagement des familles, la transmission et la gouvernance responsable occupent une place centrale.
Éric Ducournau, directeur général des Laboratoires Pierre Fabre, prend la présidence de TBS Education
TBS Education ouvre une nouvelle page de son histoire. Présente à Toulouse, Paris, Barcelone et Casablanca, l’école de management toulousaine confie sa présidence à Éric Ducournau, dirigeant reconnu et profondément attaché à l’Occitanie. Son élection, prononcée à l’unanimité du Conseil d’administration avec le soutien du bureau de la CCI Toulouse Haute-Garonne, symbolise à la fois la continuité et la volonté d’élargir encore le rayonnement international de l’établissement.
Pour Stéphanie Lavigne, directrice générale de TBS Education, cette nomination s’inscrit dans une dynamique de consolidation et de développement : « Je me réjouis de l’arrivée d’Éric Ducournau en tant que nouveau président de TBS Education. Son expérience de dirigeant, son leadership reconnu et son engagement dans le secteur de l’éducation contribueront au développement et à l’excellence de notre école. »
Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux et titulaire d’une maîtrise en droit public, Éric Ducournau débute sa carrière dans le conseil et la fonction publique avant de rejoindre, en 2000, les Laboratoires Pierre Fabre. Vingt-cinq années plus tard, il en est devenu l’un des visages les plus emblématiques. Au fil de ses fonctions – Secrétaire Général, Directeur Général Adjoint, puis Président de Pierre Fabre Dermo-Cosmétique – il a contribué à transformer l’entreprise familiale de Castres en un groupe d’envergure mondiale, aujourd’hui présent dans plus de 120 pays et fort de plus de 10 000 collaborateurs.
Depuis 2018, il dirige l’ensemble du groupe, poursuivant la vision humaniste et innovante de son fondateur. En juillet 2025, son parcours a été salué par sa nomination au grade de chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur, distinction qui récompense autant son engagement dans la santé et la dermo-cosmétique que son attachement à la région.
Cette trajectoire, empreinte de fidélité à une entreprise née en Occitanie et devenue un acteur mondial, résonne fortement avec la mission de TBS Education : conjuguer excellence académique, innovation et ancrage territorial.
« L’entreprise Pierre Fabre est l’un des plus anciens partenaires de TBS Education, où ont été formés nombre de ses cadres aujourd’hui à des postes de direction en France ou à l’international », confie Éric Ducournau. « TBS Education a été créée pour répondre aux besoins des entreprises locales. Je suis très honoré que le Conseil d’administration de la CCI de Toulouse ait pensé à moi pour jouer ce rôle au sein d’une des meilleures écoles de commerce de France, figurant en bonne place dans les classements internationaux. »
La nomination d’Éric Ducournau intervient à un moment charnière pour l’école, qui s’apprête à présenter son nouveau plan stratégique couvrant la période 2026–2031. Cette feuille de route, portée par la direction générale et les instances de gouvernance, vise à renforcer la place de TBS Education parmi les grandes écoles européennes en s’appuyant sur la recherche, l’innovation pédagogique et une politique d’internationalisation accrue.
Son profil de dirigeant d’entreprise, sa vision globale et sa connaissance fine des enjeux économiques, sociétaux et environnementaux constituent des atouts décisifs pour accompagner cette transformation. « Sous sa présidence, TBS Education continuera à grandir et à se distinguer par son excellence, en garantissant à ses apprenants le développement des compétences et leur employabilité », souligne Stéphanie Lavigne.
Après quatre années de mandat, Pierre Hurstel quitte la présidence de TBS Education avec la satisfaction du devoir accompli. Son engagement a accompagné la montée en puissance de l’école dans les classements internationaux et la consolidation de ses partenariats stratégiques. « C’est avec fierté que je conclus ce mandat de 1 600 jours au service d’une école en plein élan. Je tiens à saluer le travail remarquable de la direction générale, des équipes et de l’ensemble des parties prenantes. Je suis heureux de transmettre la présidence à Éric Ducournau, dont la vision et l’expérience permettront à TBS Education de poursuivre son développement au service de l’expérience étudiante », déclare-t-il.
Cette transition s’inscrit dans une logique de continuité, comme le souligne Patrick Piedrafita, président de la CCI Toulouse Haute-Garonne : « L’arrivée d’Éric Ducournau en qualité de nouveau président de TBS Education démontre la continuité de notre ambition pour l’école et lance une nouvelle phase de son développement. »
Avec Éric Ducournau, TBS Education affirme sa double ambition : consolider son ancrage occitan tout en poursuivant son expansion internationale. La présence de ses campus à Barcelone et Casablanca, en complément de ceux de Toulouse et Paris, témoigne d’une stratégie d’ouverture qui place l’expérience étudiante au cœur de son modèle.
L’arrivée d’un dirigeant issu du monde industriel et de la santé marque une étape supplémentaire dans la diversification du regard porté sur la formation. En conjuguant rigueur académique et compréhension du monde économique, cette nouvelle gouvernance entend renforcer les passerelles entre l’école et les entreprises, afin de préparer les futures générations de managers à un environnement en mutation constante.
Solenn Douard prend la direction générale d’Occipain pour accélérer sa transformation
Le groupe Occipain, réseau de boulangeries et de pâtisseries bien implanté dans le Sud de la France, a confié sa direction générale à Solenn Douard, 49 ans. Originaire de Bretagne, cette diplômée en gestion et passionnée par les entreprises à taille humaine succède à Guillaume Moly avec la volonté d’accompagner la transformation de l’enseigne face aux nouvelles habitudes de consommation.
Son parcours professionnel, construit essentiellement en Bretagne, témoigne d’une solide expérience dans la conduite du changement. Après un passage chez Deloitte, où elle a conseillé des entreprises de taille intermédiaire en matière d’audit et de structuration, elle s’est orientée vers le retail au sein d’un réseau familial de franchises. Huit années durant, elle y a piloté des projets de développement avant de rejoindre le groupe Olga, acteur majeur de l’agroalimentaire. Pendant douze ans, elle y a mené des missions de modernisation, de structuration et d’excellence opérationnelle, tout en consolidant les démarches RSE et les circuits courts.
Séduite par le modèle intégré d’Occipain, qui conjugue maîtrise du savoir-faire et proximité avec les consommateurs, Solenn Douard souhaite poursuivre la dynamique engagée depuis l’entrée d’Arterris au capital en 2024. La dirigeante voit dans cette union entre agriculteurs et boulangers-pâtissiers « un levier stratégique pour rapprocher le monde agricole du quotidien des consommateurs, tout en valorisant les filières françaises ».
Sous sa direction, le groupe entend affirmer encore davantage son ancrage régional et sa contribution à l’économie de proximité. « Je rejoins Occipain avec la volonté d’accompagner les équipes face aux évolutions des modes de consommation et de dynamiser l’enseigne pour conjuguer efficacement son histoire, son savoir-faire, ses valeurs humaines et les attentes du consommateur », souligne-t-elle.
Attachée aux enjeux de durabilité et de nutrition, Solenn Douard ambitionne de développer une offre à la fois saine et gourmande, qu’il s’agisse de boulangerie, de pâtisserie ou de snacking. Elle voit notamment dans le concept La Panetière Atelier un atout clé pour répondre aux nouvelles pratiques de restauration sur place, en renforçant le lien social et l’expérience client.
Son approche du management, fondée sur la subsidiarité et la responsabilisation, reflète une conviction : les équipes constituent la première richesse d’une entreprise de proximité. Ses premières semaines à la tête d’Occipain sont ainsi marquées par des échanges directs avec les collaborateurs, les partenaires et les consommateurs, afin de nourrir une vision collective tournée vers l’avenir.
Présent principalement en Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, Occipain regroupe aujourd’hui 169 boulangeries et 65 stands sur les marchés et foires, sous les enseignes La Panetière et Secrets de Pains. Le groupe s’appuie également sur une plateforme logistique, Distriplus, et deux unités de production, pour un chiffre d’affaires de 58,9 millions d’euros et 663 salariés.
Son actionnaire, la coopérative Arterris, fédère plus de 15 000 agriculteurs sur un territoire couvrant plus de 350 000 hectares de cultures. Organisée autour de trois pôles – agricole, agroalimentaire et distribution grand public –, elle a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 1,14 milliard d’euros en 2023-2024, et s’appuie désormais sur près de 3 000 collaborateurs, dont ceux du réseau Occipain intégré en mars 2024.
Avec cette nomination, Occipain confirme sa volonté d’inscrire son développement dans une logique durable et responsable, au plus près des territoires et des attentes des consommateurs. Forte de sa double culture du pilotage stratégique et de la transformation humaine, Solenn Douard prend la tête d’une entreprise emblématique du Sud, prête à conjuguer excellence artisanale, modernité et ancrage coopératif.
Nathalie Perrot prend la présidence de l’URSCOP Occitanie Pyrénées et annonce une nouvelle dynamique coopérative
Le 12 septembre dernier, lors du Congrès Régional des Sociétés coopératives, les adhérents de l’Union régionale des Scop Occitanie Pyrénées ont désigné leur nouvelle présidente : Nathalie Perrot. Fondatrice et dirigeante de l’agence d’architecture Enzo & Rosso, créée en 2000 et transformée en Scop en 2022, elle incarne un parcours entrepreneurial résolument tourné vers la coopération.
À la tête d’une équipe de neuf personnes, dont six associés coopérateurs, elle a fait le choix du modèle participatif pour donner à chaque collaborateur une place active dans la gouvernance et l’avenir de l’entreprise. « Chaque membre de l’équipe participe activement avec ses compétences, ses valeurs et sa particularité », souligne-t-elle pour décrire l’esprit qui anime sa structure.
Élue pour succéder à Rémi Roux, cofondateur d’Éthiquable, qui a marqué son mandat par une forte mobilisation des coopératives autour de la transition écologique, Nathalie Perrot souhaite inscrire son action dans la continuité tout en apportant son regard d’architecte et de cheffe d’entreprise.
« Nous sommes de vraies entreprises, dotées d’une force collaborative qui placent l’humain au cœur de notre modèle. Les Scop doivent rayonner et s’imposer comme un modèle de réussite sociale, économique, mais également comme entreprises innovantes et résilientes », affirme la nouvelle présidente. Elle ajoute vouloir accompagner les structures dans trois grandes priorités : la transformation, la transmission et l’accompagnement des évolutions.
Active au sein de l’URSCOP depuis 2022, Nathalie Perrot siège depuis un an au comité d’administration de l’union régionale. Elle est également présidente du Club des Entreprises du Muretain (CEM), où elle défend une vision entrepreneuriale collaborative et ancrée dans le territoire. Son élection illustre la volonté de donner à la gouvernance coopérative une dimension de proximité et d’ouverture sur les bassins de vie économique.
Dans cette mission, elle pourra s’appuyer sur l’expérience de Cyrille Rocher, directeur de l’URSCOP Occitanie Pyrénées, ainsi que sur la mobilisation d’un réseau régional fort de centaines d’entreprises coopératives présentes dans tous les secteurs d’activité.
Au-delà de ce changement de gouvernance, l’URSCOP a dressé un bilan particulièrement positif de son activité. Rien qu’au cours du premier semestre 2025, 13 nouvelles Scop et Scic ont vu le jour dans la région, représentant 67 emplois et un chiffre d’affaires cumulé de 14 millions d’euros.
Cette performance illustre l’attractivité du modèle coopératif, d’autant que l’ensemble de l’année 2024 n’avait enregistré que 14 créations. Ces résultats traduisent un essor notable, porté par des créations pures, mais aussi des transmissions d’entreprises aux salariés et des reprises d’activités dans divers secteurs.
De l’Ariège à l’Aveyron, en passant par la Haute-Garonne, le Lot, le Tarn et les Hautes-Pyrénées, ce sont autant de nouvelles structures qui viennent enrichir un tissu économique régional où le modèle coopératif s’affirme comme une alternative durable et solidaire.
Pour Nathalie Perrot, cette dynamique confirme la pertinence des valeurs coopératives dans un contexte économique et social marqué par des défis majeurs. « Notre rôle est de les aider à la transformation, à la transmission et de les accompagner dans leur évolution », insiste-t-elle, en plaçant au centre de son mandat la volonté d’accompagner les entreprises dans les transitions à l’œuvre, qu’elles soient économiques, sociales ou environnementales.
L’élection d’une architecte à la présidence de l’union régionale illustre par ailleurs la diversité des profils et des secteurs représentés au sein des Scop et Scic. Elle ouvre une nouvelle page pour un mouvement en pleine expansion, dont la vitalité s’incarne dans des chiffres en croissance et une ambition collective renouvelée.
Bénédicte Rolland prend la direction générale de YéO frais
Depuis le 1er septembre 2025, YéO frais a une nouvelle directrice générale. Bénédicte Rolland, 53 ans, succède à Jérôme Servières, qui a accompagné durant près de deux décennies le développement de l’industriel laitier toulousain et lui a permis de s’imposer face aux grands acteurs nationaux et internationaux du secteur. Cette nomination marque un tournant important pour l’entreprise, dont l’ancrage régional et la capacité à nouer des partenariats solides avec les producteurs laitiers constituent des atouts majeurs dans un environnement marqué par de fortes mutations.
Originaire de Carcassonne, mariée et mère de deux enfants, Bénédicte Rolland entretient depuis toujours un lien étroit avec le monde agricole. Fille, sœur et tante d’agriculteurs, elle connaît de l’intérieur les réalités et les défis des exploitations. C’est sans doute cette proximité familiale qui a nourri son choix de carrière, orienté dès le départ vers les secteurs agricole et agroalimentaire, qu’elle a toujours investis avec passion et conviction.
Après des études en droit européen à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où elle approfondit notamment la politique agricole commune, elle complète sa formation par un programme intensif à Toulouse Business School entre 2015 et 2017. Ce cycle CPA, inspiré par la Harvard Business School, constitue un véritable entraînement à la direction générale et conforte son ambition de conjuguer expertise juridique, stratégie d’entreprise et management opérationnel.
Son parcours professionnel illustre cette double dimension. Elle rejoint en 2009 le groupe coopératif Arterris, acteur majeur de l’agriculture du Sud de la France, où elle occupe les fonctions de secrétaire générale. En 2021, elle franchit une nouvelle étape en créant son propre cabinet, BCR Conseil, spécialisé dans la fusion-acquisition et la transmission d’entreprises dans les filières agricoles et agroalimentaires. Cette expérience entrepreneuriale lui permet de développer une vision transversale des enjeux de transformation et d’accompagnement stratégique.
Au-delà de ses responsabilités professionnelles, Bénédicte Rolland est investie dans plusieurs réseaux associatifs. Elle participe activement à l’association Femmes Chefs d’Entreprises (FCE France), qui œuvre pour promouvoir la place des dirigeantes dans le monde économique, ainsi qu’à l’association 100 000 Entrepreneurs, qui sensibilise les jeunes aux parcours et aux valeurs de l’entrepreneuriat.
Pratiquant la randonnée, discipline qui traduit son goût pour l’effort et la persévérance, elle incarne une dirigeante proche du terrain, soucieuse de relier performance économique et responsabilité sociétale.
En prenant les rênes de YéO frais, elle assume un défi de taille. L’entreprise, filiale du groupe Les Maîtres Laitiers du Cotentin, s’impose comme un acteur industriel reconnu dans l’ultra-frais laitier. Mais pour Bénédicte Rolland, la priorité est claire : renforcer la dimension amont, celle de collecteur de lait, alors que le Sud-Ouest connaît une forte déprise laitière.
« Je prends mes nouvelles fonctions dans un contexte économique et politique très contraint, et en tant que femme aimant relever de nouveaux défis, j’y vois encore plus de sens », explique-t-elle. « L’entreprise doit davantage consolider son action sur l’amont, encourager les jeunes à reprendre les exploitations laitières, continuer de leur assurer une juste rémunération et partager ensemble des valeurs d’engagement et de solidarité. Nos partenariats doivent être équilibrés et nous permettre de nous inscrire dans la durée. »
Déjà, des collaborations structurantes existent, notamment avec les producteurs de la Brique Rose et de l’organisation de producteurs Sunlait. Ces partenariats démontrent l’importance de construire des modèles équilibrés et durables pour assurer à la fois la pérennité des exploitations et la compétitivité de l’industriel.
Dans un secteur marqué par l’évolution rapide des attentes des consommateurs, l’innovation reste un levier indispensable. Pour YéO frais, cela signifie continuer à investir dans de nouveaux produits, mais aussi maintenir un haut niveau de qualité et de compétitivité. L’appartenance au groupe Les Maîtres Laitiers du Cotentin apporte un double avantage : une expertise reconnue en amont de la filière et un accès privilégié au réseau de distribution France Frais, qui représente une part significative du chiffre d’affaires.
Avec 240 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros en 2024, l’entreprise a les moyens de ses ambitions. Elle s’appuie à la fois sur un savoir-faire historique — YéO frais a été fondée en 1929 — et sur une capacité d’adaptation constante. L’entreprise, qui fabrique pour les marques de distributeurs et commercialise notamment les yaourts YOgourmand ainsi que La Brique Rose, entend poursuivre cette dynamique tout en restant fidèle à ses racines toulousaines.
« Je reste humble devant l’ampleur des challenges qui s’imposent à nous et mettrai toute mon énergie au service des projets et de notre compétitivité pour continuer d’innover, d’investir et de nous développer. Ces nouvelles fonctions de Directrice Générale représentent un très beau défi dans ce contexte à forts enjeux sociétaux », affirme Bénédicte Rolland.
Cette nomination traduit la volonté de l’entreprise de s’inscrire dans une stratégie de long terme, en conjuguant croissance économique, consolidation des partenariats avec le monde agricole et innovation au service des consommateurs. Forte de son expérience et de son engagement, Bénédicte Rolland incarne cette ambition et ouvre une nouvelle page de l’histoire de YéO frais, dans la continuité d’une entreprise qui a su se réinventer depuis près d’un siècle.