Nominations

  • Nathalie Perrot, présidente de l’URSCOP Occitanie Pyrénées. (Photo URSCOP Occitanie Pyrénées)
    Jeudi 2 octobre 2025

    Nathalie Perrot prend la présidence de l’URSCOP Occitanie Pyrénées et annonce une nouvelle dynamique coopérative

    Le 12 septembre dernier, lors du Congrès Régional des Sociétés coopératives, les adhérents de l’Union régionale des Scop Occitanie Pyrénées ont désigné leur nouvelle présidente : Nathalie Perrot. Fondatrice et dirigeante de l’agence d’architecture Enzo & Rosso, créée en 2000 et transformée en Scop en 2022, elle incarne un parcours entrepreneurial résolument tourné vers la coopération.

    À la tête d’une équipe de neuf personnes, dont six associés coopérateurs, elle a fait le choix du modèle participatif pour donner à chaque collaborateur une place active dans la gouvernance et l’avenir de l’entreprise. « Chaque membre de l’équipe participe activement avec ses compétences, ses valeurs et sa particularité », souligne-t-elle pour décrire l’esprit qui anime sa structure.

    Élue pour succéder à Rémi Roux, cofondateur d’Éthiquable, qui a marqué son mandat par une forte mobilisation des coopératives autour de la transition écologique, Nathalie Perrot souhaite inscrire son action dans la continuité tout en apportant son regard d’architecte et de cheffe d’entreprise.

    « Nous sommes de vraies entreprises, dotées d’une force collaborative qui placent l’humain au cœur de notre modèle. Les Scop doivent rayonner et s’imposer comme un modèle de réussite sociale, économique, mais également comme entreprises innovantes et résilientes », affirme la nouvelle présidente. Elle ajoute vouloir accompagner les structures dans trois grandes priorités : la transformation, la transmission et l’accompagnement des évolutions.

    Active au sein de l’URSCOP depuis 2022, Nathalie Perrot siège depuis un an au comité d’administration de l’union régionale. Elle est également présidente du Club des Entreprises du Muretain (CEM), où elle défend une vision entrepreneuriale collaborative et ancrée dans le territoire. Son élection illustre la volonté de donner à la gouvernance coopérative une dimension de proximité et d’ouverture sur les bassins de vie économique.

    Dans cette mission, elle pourra s’appuyer sur l’expérience de Cyrille Rocher, directeur de l’URSCOP Occitanie Pyrénées, ainsi que sur la mobilisation d’un réseau régional fort de centaines d’entreprises coopératives présentes dans tous les secteurs d’activité.

    Au-delà de ce changement de gouvernance, l’URSCOP a dressé un bilan particulièrement positif de son activité. Rien qu’au cours du premier semestre 2025, 13 nouvelles Scop et Scic ont vu le jour dans la région, représentant 67 emplois et un chiffre d’affaires cumulé de 14 millions d’euros.

    Cette performance illustre l’attractivité du modèle coopératif, d’autant que l’ensemble de l’année 2024 n’avait enregistré que 14 créations. Ces résultats traduisent un essor notable, porté par des créations pures, mais aussi des transmissions d’entreprises aux salariés et des reprises d’activités dans divers secteurs.

    De l’Ariège à l’Aveyron, en passant par la Haute-Garonne, le Lot, le Tarn et les Hautes-Pyrénées, ce sont autant de nouvelles structures qui viennent enrichir un tissu économique régional où le modèle coopératif s’affirme comme une alternative durable et solidaire.

    Pour Nathalie Perrot, cette dynamique confirme la pertinence des valeurs coopératives dans un contexte économique et social marqué par des défis majeurs. « Notre rôle est de les aider à la transformation, à la transmission et de les accompagner dans leur évolution », insiste-t-elle, en plaçant au centre de son mandat la volonté d’accompagner les entreprises dans les transitions à l’œuvre, qu’elles soient économiques, sociales ou environnementales.

    L’élection d’une architecte à la présidence de l’union régionale illustre par ailleurs la diversité des profils et des secteurs représentés au sein des Scop et Scic. Elle ouvre une nouvelle page pour un mouvement en pleine expansion, dont la vitalité s’incarne dans des chiffres en croissance et une ambition collective renouvelée.

  • Bénédicte Rolland, directrice générale de YéO frais. (Photo YéO frais)
    Vendredi 26 septembre 2025

    Bénédicte Rolland prend la direction générale de YéO frais

    Depuis le 1er septembre 2025, YéO frais a une nouvelle directrice générale. Bénédicte Rolland, 53 ans, succède à Jérôme Servières, qui a accompagné durant près de deux décennies le développement de l’industriel laitier toulousain et lui a permis de s’imposer face aux grands acteurs nationaux et internationaux du secteur. Cette nomination marque un tournant important pour l’entreprise, dont l’ancrage régional et la capacité à nouer des partenariats solides avec les producteurs laitiers constituent des atouts majeurs dans un environnement marqué par de fortes mutations.

    Originaire de Carcassonne, mariée et mère de deux enfants, Bénédicte Rolland entretient depuis toujours un lien étroit avec le monde agricole. Fille, sœur et tante d’agriculteurs, elle connaît de l’intérieur les réalités et les défis des exploitations. C’est sans doute cette proximité familiale qui a nourri son choix de carrière, orienté dès le départ vers les secteurs agricole et agroalimentaire, qu’elle a toujours investis avec passion et conviction.

    Après des études en droit européen à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où elle approfondit notamment la politique agricole commune, elle complète sa formation par un programme intensif à Toulouse Business School entre 2015 et 2017. Ce cycle CPA, inspiré par la Harvard Business School, constitue un véritable entraînement à la direction générale et conforte son ambition de conjuguer expertise juridique, stratégie d’entreprise et management opérationnel.

    Son parcours professionnel illustre cette double dimension. Elle rejoint en 2009 le groupe coopératif Arterris, acteur majeur de l’agriculture du Sud de la France, où elle occupe les fonctions de secrétaire générale. En 2021, elle franchit une nouvelle étape en créant son propre cabinet, BCR Conseil, spécialisé dans la fusion-acquisition et la transmission d’entreprises dans les filières agricoles et agroalimentaires. Cette expérience entrepreneuriale lui permet de développer une vision transversale des enjeux de transformation et d’accompagnement stratégique.

    Au-delà de ses responsabilités professionnelles, Bénédicte Rolland est investie dans plusieurs réseaux associatifs. Elle participe activement à l’association Femmes Chefs d’Entreprises (FCE France), qui œuvre pour promouvoir la place des dirigeantes dans le monde économique, ainsi qu’à l’association 100 000 Entrepreneurs, qui sensibilise les jeunes aux parcours et aux valeurs de l’entrepreneuriat.

    Pratiquant la randonnée, discipline qui traduit son goût pour l’effort et la persévérance, elle incarne une dirigeante proche du terrain, soucieuse de relier performance économique et responsabilité sociétale.

    En prenant les rênes de YéO frais, elle assume un défi de taille. L’entreprise, filiale du groupe Les Maîtres Laitiers du Cotentin, s’impose comme un acteur industriel reconnu dans l’ultra-frais laitier. Mais pour Bénédicte Rolland, la priorité est claire : renforcer la dimension amont, celle de collecteur de lait, alors que le Sud-Ouest connaît une forte déprise laitière.

    « Je prends mes nouvelles fonctions dans un contexte économique et politique très contraint, et en tant que femme aimant relever de nouveaux défis, j’y vois encore plus de sens », explique-t-elle. « L’entreprise doit davantage consolider son action sur l’amont, encourager les jeunes à reprendre les exploitations laitières, continuer de leur assurer une juste rémunération et partager ensemble des valeurs d’engagement et de solidarité. Nos partenariats doivent être équilibrés et nous permettre de nous inscrire dans la durée. »

    Déjà, des collaborations structurantes existent, notamment avec les producteurs de la Brique Rose et de l’organisation de producteurs Sunlait. Ces partenariats démontrent l’importance de construire des modèles équilibrés et durables pour assurer à la fois la pérennité des exploitations et la compétitivité de l’industriel.

    Dans un secteur marqué par l’évolution rapide des attentes des consommateurs, l’innovation reste un levier indispensable. Pour YéO frais, cela signifie continuer à investir dans de nouveaux produits, mais aussi maintenir un haut niveau de qualité et de compétitivité. L’appartenance au groupe Les Maîtres Laitiers du Cotentin apporte un double avantage : une expertise reconnue en amont de la filière et un accès privilégié au réseau de distribution France Frais, qui représente une part significative du chiffre d’affaires.

    Avec 240 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros en 2024, l’entreprise a les moyens de ses ambitions. Elle s’appuie à la fois sur un savoir-faire historique — YéO frais a été fondée en 1929 — et sur une capacité d’adaptation constante. L’entreprise, qui fabrique pour les marques de distributeurs et commercialise notamment les yaourts YOgourmand ainsi que La Brique Rose, entend poursuivre cette dynamique tout en restant fidèle à ses racines toulousaines.

    « Je reste humble devant l’ampleur des challenges qui s’imposent à nous et mettrai toute mon énergie au service des projets et de notre compétitivité pour continuer d’innover, d’investir et de nous développer. Ces nouvelles fonctions de Directrice Générale représentent un très beau défi dans ce contexte à forts enjeux sociétaux », affirme Bénédicte Rolland.

    Cette nomination traduit la volonté de l’entreprise de s’inscrire dans une stratégie de long terme, en conjuguant croissance économique, consolidation des partenariats avec le monde agricole et innovation au service des consommateurs. Forte de son expérience et de son engagement, Bénédicte Rolland incarne cette ambition et ouvre une nouvelle page de l’histoire de YéO frais, dans la continuité d’une entreprise qui a su se réinventer depuis près d’un siècle.

  • Depuis le 1er août 2025, Karine Ascarategui occupe le poste de directrice régionale d’Enedis Midi-Pyrénées Sud. (Photo Enedis)
    Mardi 23 septembre 2025

    Karine Ascarategui prend la direction régionale d’Enedis Midi-Pyrénées Sud

    Enedis, gestionnaire du réseau de distribution d’électricité en France, confie la direction de sa région Midi-Pyrénées Sud – qui couvre les départements de la Haute-Garonne, du Gers et de l’Ariège – à Karine Ascarategui. Sa mission s’annonce déterminante pour poursuivre la modernisation des infrastructures électriques, accompagner les collectivités et accélérer la transition énergétique dans l’un des territoires les plus dynamiques du pays.

    Diplômée en commerce, Karine Ascarategui a bâti sa carrière au sein de grandes entreprises telles que Nestlé, Gaz de France et EDF, où elle a occupé des fonctions de management et d’appui dans les unités opérationnelles et les directions centrales. Elle rejoint EDF en 2003 et consacre deux décennies à la relation et à la satisfaction client, aussi bien en métropole que dans les territoires insulaires. Son expertise l’amène à traiter des enjeux variés, allant du management opérationnel à la performance des modèles d’activité, en passant par le développement des systèmes d’information.

    En 2023, elle intègre Enedis en tant que déléguée client et territoire, marquant une étape décisive dans son parcours. Deux ans plus tard, sa nomination à la tête de la direction régionale confirme une reconnaissance de son expérience et de son engagement.

    Dans ses premières déclarations, Karine Ascarategui met en avant la dimension humaine et opérationnelle de sa nouvelle fonction. « Je suis très heureuse d’avoir rejoint Enedis, pour poursuivre mon action au service des clients, en facilitant la transition écologique, en rendant le réseau électrique plus moderne, résilient et robuste, face aux effets du changement climatique », souligne-t-elle.

    Elle insiste également sur sa volonté de rester proche des équipes et des acteurs du territoire : « j’entends embrasser mes nouvelles fonctions en étant fidèle à mes convictions : toujours rester connectée au terrain – salariés, clients et autres parties prenantes – pour comprendre les réalités opérationnelles, les enjeux de chacun, et ajuster notre action en générant la confiance. »

  • Pierre Aoun, nouveau président du Groupe LP Promotion. (Photo LP Promotion)
    Lundi 8 septembre 2025

    Pierre Aoun succède à Laurent Ponsot à la présidence du Groupe LP Promotion

    Le groupe LP Promotion, acteur majeur de la promotion immobilière en France, s’apprête à vivre un tournant institutionnel. Dès le 1er janvier 2026, Pierre Aoun, actuel directeur général, accédera à la présidence de l’entreprise. Après plus de deux décennies d’engagement à la tête du groupe, Laurent Ponsot quittera ses fonctions à la fin de l’année 2025, clôturant un cycle fondateur qui a vu l’entreprise s’imposer comme un acteur de référence dans l’immobilier résidentiel et les résidences de services.

    Ce passage de relais se veut naturel, dans la continuité d’une gouvernance partagée depuis de nombreuses années. Fort d’une expérience de plus de vingt ans au sein de LP Promotion, Pierre Aoun s’est imposé comme l’un des artisans du développement de l’entreprise, travaillant aux côtés de Laurent Ponsot pour renforcer son ancrage territorial et diversifier ses activités.

    Dans ses premiers mots en tant que futur président, Pierre Aoun a tenu à souligner la dimension collective de cette nouvelle étape :
    « Je tiens à remercier chaleureusement mon associé Laurent Ponsot, président historique du Groupe, partenaire de tous les jours. Nous avons partagé une trajectoire commune faite d’exigence, de transformation et de croissance. C’est avec fierté et responsabilité que je poursuis cette dynamique, aux côtés des équipes du Groupe. Cette évolution n’est pas une rupture. Elle marque au contraire une montée en maturité du Groupe. »

    Pour l’intéressé, il s’agit moins d’un changement de cap que d’une consolidation des acquis, avec la volonté d’inscrire LP Promotion dans une stratégie de long terme, intégrant à la fois performance économique, innovation et responsabilité sociale et environnementale.

    Laurent Ponsot, qui a façonné LP Promotion et accompagné son essor depuis sa création, a quant à lui annoncé ce départ avec sérénité.
    « Notre idée était de créer un promoteur différent, associant qualité architecturale, culture du service, et des valeurs humaines fortes. Ma mission est accomplie. C’est en toute cohérence et avec beaucoup de sérénité que j’annonce mon départ de la présidence du Groupe à la fin de l’année. Pierre prendra naturellement la relève et deviendra Président à compter du 1er janvier 2026. »

    Ce témoignage met en lumière la vision qui a guidé le groupe depuis près de 30 ans : proposer des solutions immobilières adaptées aux besoins réels des territoires et de leurs habitants, en plaçant la qualité de vie et l’innovation au cœur des projets.

    Cette évolution intervient dans un contexte d’organisation renforcée, soutenue par l’actionnaire de référence, Aermont, qui a confirmé son appui à cette nouvelle structuration. Ce soutien illustre un signal fort de confiance et de stabilité, confortant la stratégie de gouvernance mise en place et l’ambition de développement du groupe.

    Avec un chiffre d’affaires de 268 millions d’euros en 2024 et près de 300 collaborateurs répartis dans neuf agences à travers l’Hexagone – Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, Île-de-France, Auvergne Rhône-Alpes et Bretagne-Pays de la Loire –, LP Promotion poursuit son expansion. En 2023, le groupe a franchi une étape symbolique en devenant Société à Mission, affirmant ainsi son engagement en faveur de la transition sociale et environnementale.

    LP Promotion, un acteur au service des territoires

    Fondé à Toulouse, le groupe s’est progressivement imposé comme un promoteur immobilier à l’écoute des collectivités et des habitants. Son savoir-faire couvre l’ensemble du parcours résidentiel : accession à la propriété, résidences de services pour étudiants, jeunes actifs et seniors, mais aussi espaces de coworking. En intégrant également la gestion et le syndic de ses résidences, LP Promotion revendique une approche globale, de la conception à la gestion des projets.

    Dans un secteur marqué par de profondes mutations, la nomination de Pierre Aoun apparaît comme un choix de continuité et de consolidation. Elle vient confirmer la volonté du groupe de conjuguer croissance économique et responsabilité sociétale, tout en préservant les valeurs qui ont forgé son identité depuis près de trois décennies.

  • Antoine Montay, directeur adjoint des opérations nationales et internationales. (Photo City One)
    Mercredi 3 septembre 2025

    City One confie à Antoine Montay la direction adjointe des opérations nationales et internationales

    Diplômé de l’EDHEC Business School et titulaire d’un Mastère spécialisé en Management des Programmes et Projets à SKEMA Business School, Antoine Montay a rapidement évolué vers des fonctions de pilotage. Après une première expérience en tant que chef de projet transformation, il a occupé des postes de responsable d’exploitation dans les secteurs des services et de l’aéroportuaire. Il a ensuite dirigé la production à la Manufacture Abbevilloise, une étape qui lui a permis d’acquérir une expertise solide dans la gestion d’équipes nombreuses, le suivi de la performance et la mise en œuvre de démarches d’amélioration continue.

    Ce parcours témoigne d’une orientation claire vers le management opérationnel et la transformation des organisations, compétences que le groupe City One entend mettre au service de sa croissance.

    En tant que Directeur adjoint aux opérations nationales et internationales, Antoine Montay travaillera en étroite collaboration avec Karine Pelamourgues, Directrice générale du groupe. Sa mission consistera à coordonner l’ensemble des services opérationnels, à renforcer la cohésion des équipes et à veiller au respect des standards de qualité qui font la réputation de City One.

    Il aura également la charge d’accompagner le déploiement des plans d’actions stratégiques, un enjeu majeur alors que l’entreprise poursuit son expansion en France et sur plusieurs marchés étrangers, notamment en Belgique, au Luxembourg et au Maroc.

    « Je suis honoré de rejoindre City One et de contribuer activement à son développement opérationnel. Ma priorité sera de soutenir les équipes dans leurs missions, de renforcer la coordination des services et d’accompagner la croissance du Groupe tout en garantissant l’excellence opérationnelle », explique le nouveau directeur adjoint.

    Pour Karine Pelamourgues, cette nomination s’inscrit dans la continuité de la stratégie de développement adoptée par City One : « L’arrivée d’Antoine s’inscrit pleinement dans notre vision. Son expérience et ses compétences seront des atouts précieux pour relever les défis qui nous attendent et accompagner notre expansion », souligne-t-elle.

    Le groupe indépendant, fondé en 1991 par Sophie Pécriaux, s’impose aujourd’hui comme un acteur incontournable dans les métiers de l’accueil et de l’hospitality. Son modèle repose sur six pôles d’activités : l’accueil en entreprise, l’événementiel, l’animation et la distribution, l’accueil aéroportuaire et ferroviaire, la logistique et manutention ainsi que le travail temporaire.

    Avec 4 900 collaborateurs et 16 implantations en France et à l’international, City One affiche une santé solide. En 2024, son chiffre d’affaires a atteint 219 millions d’euros, en progression de 10,9 % par rapport à l’année précédente. Les perspectives pour 2025 s’annoncent également favorables, le groupe anticipant une nouvelle croissance à deux chiffres.

    Dans ce contexte, l’arrivée d’Antoine Montay à un poste de direction constitue un signal fort : celui de la volonté de City One de consolider son organisation interne pour soutenir ses ambitions de développement, tout en maintenant un haut niveau d’exigence dans la qualité des services proposés à ses clients.

  • Baptiste Mandard, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Garonne, sous-préfet de l’arrondissement de Toulouse. (Photo Préfecture Occitanie)
    Mardi 2 septembre 2025

    Baptiste Mandard nommé secrétaire général de la préfecture de la Haute-Garonne et sous-préfet de l’arrondissement de Toulouse

    Un nouveau visage s’installe au cœur de l’administration de l’État en Haute-Garonne. Par décret du Président de la République en date du 20 août 2025, Baptiste Mandard a été nommé secrétaire général de la préfecture de la Haute-Garonne et sous-préfet de l’arrondissement de Toulouse. Il a officiellement pris ses fonctions le 1er septembre, succédant à Serge Jacob, appelé à diriger la préfecture de la Haute-Saône. Ce passage de relais marque une étape importante dans la continuité de l’action de l’État sur un territoire stratégique, aussi bien par sa démographie que par son dynamisme économique et universitaire.

    Diplômé de l’Institut d’études politiques de Rennes puis de Paris, et ancien élève de l’École nationale d’administration, Baptiste Mandard incarne une génération de hauts fonctionnaires formés aux rouages les plus exigeants de la vie publique. Son parcours, entamé en 2016 au ministère de l’Intérieur et dans différents cabinets ministériels, l’a conduit à occuper des responsabilités variées et déterminantes.

    Membre de l’inspection générale de l’administration, il a également exercé les fonctions de sous-préfet chargé de mission auprès du préfet de la région Pays de la Loire et de la Loire-Atlantique. Par la suite, il a été nommé adjoint au directeur de l’asile au sein de la direction générale des étrangers en France. Cette expérience dans un domaine hautement sensible de l’action publique lui a permis d’acquérir une vision opérationnelle des politiques migratoires. Plus récemment, depuis septembre 2024, il occupait les fonctions de conseiller Affaires intérieures et immigration auprès du cabinet du Premier ministre, une mission au cœur des enjeux politiques et sociaux du pays.

    En Haute-Garonne, Baptiste Mandard se voit confier une double mission. En tant que secrétaire général de la préfecture, il prend la direction des services préfectoraux et assure leur bon fonctionnement. Comme sous-préfet de l’arrondissement de Toulouse, il coordonne également l’activité des services déconcentrés de l’État. À travers ces responsabilités, il contribue à la mise en œuvre des politiques interministérielles dans l’ensemble du département, qu’il s’agisse de sécurité, de cohésion sociale, de développement économique ou d’aménagement du territoire.

    Le rôle de secrétaire général est un maillon essentiel dans l’architecture administrative, garantissant la continuité de l’action publique et l’efficacité des dispositifs mis en place par l’État. Sa connaissance des affaires intérieures, couplée à son expérience en matière d’immigration et d’asile, laisse entrevoir une approche à la fois pragmatique et attentive aux réalités locales.

    Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie et préfet de la Haute-Garonne, a tenu à saluer l’action de Serge Jacob, qui a exercé ses fonctions de secrétaire général de la préfecture au cours des trois dernières années. « Son engagement a permis d’accompagner avec rigueur et constance les grandes priorités de l’État dans un département en forte croissance », a-t-il rappelé, avant d’adresser ses meilleurs vœux de réussite à son prédécesseur et à son successeur.

    À travers ces mots, le préfet souligne l’importance de la continuité institutionnelle et exprime une confiance marquée dans la capacité de Baptiste Mandard à répondre aux attentes d’un territoire exigeant. L’Occitanie, et plus particulièrement la Haute-Garonne, occupe en effet une place singulière dans le paysage national par son dynamisme économique, la vitalité de sa jeunesse et la diversité des enjeux sociaux.

    La nomination de Baptiste Mandard s’inscrit dans une logique de stabilité et de renouveau au sein des services déconcentrés de l’État. Alors que Toulouse connaît une croissance démographique soutenue et accueille chaque année de nouveaux habitants, les défis liés à l’aménagement urbain, à la mobilité, à la sécurité et à la cohésion sociale demeurent centraux. Dans ce contexte, le secrétaire général et sous-préfet joue un rôle déterminant pour faire le lien entre les orientations nationales et les réalités locales.

    Son arrivée est perçue comme une opportunité pour renforcer le pilotage des politiques publiques dans un département où les attentes de la population, des élus et des acteurs économiques sont particulièrement fortes. Sa nomination traduit également la volonté de l’État d’assurer une présence réactive et coordonnée sur le terrain.

  • Le 18 juin dernier, les membres de l’association du Conseil Départemental du Commerce ont élu à l’unanimité Sonia Paulhe à la présidence pour la période 2025-2028. (Photo CDC)
    Lundi 1 septembre 2025

    Sonia Paulhe prend la présidence du Conseil Départemental du Commerce

    Connue dans le paysage économique local, Sonia Paulhe est présidente de la Maison de la Peinture, une entreprise familiale toulousaine spécialisée dans la décoration, la peinture et les revêtements de sols. Son parcours illustre un engagement constant auprès des commerçants et des acteurs du territoire. Active dans les réseaux professionnels, elle est adhérente au Medef Haute-Garonne, à la CPME 31 et membre élue à la CCI Toulouse Haute-Garonne. Cette expérience confère à sa nomination une légitimité solide, ancrée dans une connaissance directe des réalités économiques du département.

    Sonia Paulhe succède à Denis Lafon, président du CDC depuis janvier 2015. Après dix années à la tête de l’organisation, celui-ci reste engagé en tant que membre actif et conseiller spécial. Cette continuité assure un relais d’expérience et de stabilité dans la gouvernance de l’institution. Le nouveau bureau du CDC reflète également une volonté d’ouverture et de pluralité, en réunissant des représentants issus de différents secteurs du commerce, de la grande distribution aux fédérations d’artisans et de commerçants.

    Le mandat de la nouvelle présidente s’annonce particulièrement stratégique dans un contexte marqué par des mutations profondes. Les attentes des consommateurs évoluent rapidement, notamment sous l’effet de la digitalisation des parcours d’achat et de la montée en puissance du commerce en ligne. Parallèlement, la conjoncture économique reste incertaine pour de nombreux commerces indépendants. « Ce mandat sera placé sous le signe de l’écoute et du dialogue », a indiqué Sonia Paulhe, qui affirme vouloir « moderniser l’approche du Conseil » et s’appuyer sur « une organisation souple et consensuelle, en phase avec les réalités du commerce local ».

    Le Conseil Départemental du Commerce joue un rôle clé dans la régulation et l’accompagnement du secteur. Il est l’interlocuteur des pouvoirs publics et des partenaires sociaux sur des sujets sensibles, comme l’ouverture dominicale et les jours fériés. Chaque année, le CDC établit un calendrier des ouvertures autorisées et des contreparties associées, garantissant aux consommateurs une visibilité sur les périodes d’ouverture et aux commerçants une concurrence loyale.

    Le Conseil agit également comme interface avec les associations de consommateurs et la DEETS Haute-Garonne (Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités), afin de traiter les problématiques liées aux relations entre la distribution et les clients. Cette mission de médiation et de concertation permet de rapprocher les besoins du terrain des politiques publiques et de renforcer la cohérence des actions menées en faveur du commerce de proximité.

    Avec son élection, Sonia Paulhe souhaite donner un nouveau souffle au CDC, en consolidant son rôle de plateforme de concertation tout en l’adaptant aux nouveaux enjeux. La digitalisation, la transformation des habitudes de consommation et l’attractivité des commerces de centre-ville figurent parmi les priorités qui guideront son action. Son profil de dirigeante d’entreprise familiale, enracinée dans le tissu économique toulousain, lui confère une vision pragmatique et proche du terrain, renforcée par ses engagements associatifs et institutionnels.

    En accédant à cette fonction, elle incarne une volonté de fédérer, de moderniser et de défendre les intérêts du commerce de proximité dans le département, au moment où ce dernier doit relever des défis déterminants pour son avenir.

  • Stéphanie Limouzin devient présidente du Groupe CLS. (Photo CLS)
    Mercredi 16 juillet 2025

    Toulouse. Stéphanie Limouzin prend les rênes de CLS pour accélérer la croissance internationale et renforcer le leadership spatial du groupe

    CLS (Collecte Localisation Satellites), entreprise pionnière dans l’observation de la Terre depuis l’espace, franchit une nouvelle étape majeure avec la nomination de Stéphanie Limouzin à sa présidence. Cette décision, effective depuis le 1er juillet 2025, traduit la volonté du groupe de renforcer son rayonnement international, de consolider son avance technologique et de pérenniser son rôle de chef de file de l’industrie spatiale française tournée vers les enjeux planétaires.

    Cette prise de fonction s’inscrit dans la continuité d’un parcours remarquable au sein de l’entreprise. Présente depuis 2009, Stéphanie Limouzin y a gravi l’ensemble des échelons, jusqu’à en devenir directrice générale en 2024, puis présidente en 2025. Son accession à la présidence consacre un leadership forgé par l’expérience, l’expertise scientifique et la vision stratégique.

    Diplômée de Montpellier SupAgro, Stéphanie Limouzin débute sa carrière chez ALCIMED, cabinet de conseil en innovation, où elle accompagne le développement de marchés dans des secteurs aussi pointus que l’énergie, la défense ou l’aéronautique. En rejoignant CLS en 2009, elle met ses compétences au service de projets d’envergure en océanographie spatiale, coordonnant des programmes multi-acteurs à l’échelle européenne.

    Très vite, ses qualités managériales la conduisent à prendre la direction de l’unité océanographie spatiale en 2012, supervisant alors une équipe d’environ 80 experts et contribuant à générer un chiffre d’affaires significatif dans cette branche. En 2017, elle se voit confier les activités liées à l’énergie et aux mines, avant de devenir directrice générale adjointe l’année suivante.

    Sa nomination comme directrice générale en 2024 vient consacrer une décennie d’engagement au sein du groupe. À ce poste, elle coordonne l’ensemble des opérations de CLS, qui compte alors 1000 collaborateurs répartis sur 31 sites à travers le monde. En 2024, le groupe enregistre un chiffre d’affaires de plus de 200 millions d’euros, témoignant de la solidité de sa dynamique sous son impulsion.

    En succédant à Christophe Vassal, aujourd’hui vice-président du conseil de surveillance, Stéphanie Limouzin hérite d’un groupe en pleine transformation, dont elle a elle-même co-écrit les récentes pages. Christophe Vassal salue d’ailleurs la pertinence de cette succession, évoquant une collaboration étroite et durable entre eux depuis 2012. Selon lui, la nouvelle présidente incarne la continuité d’une stratégie ambitieuse, mais aussi l’élan nécessaire pour faire face à des défis croissants tels que la transition environnementale, l’évolution des technologies et l’intensification de la concurrence.

    La nouvelle présidente rejoint ainsi un cercle encore restreint de femmes dirigeantes dans l’univers du spatial français. Sa vision repose sur une conviction forte : les technologies issues de l’espace jouent un rôle fondamental pour comprendre et protéger la planète. Dans son discours d’investiture, elle affirme sa volonté de porter haut les ambitions de CLS, à travers une accélération de l’internationalisation, un renforcement du leadership technologique, et une innovation constante au service des écosystèmes et des générations futures.

    Filiale du CNES et de CNP, CLS incarne une figure centrale de l’écosystème spatial français. Depuis 1986, l’entreprise développe des solutions innovantes d’observation de la Terre. Forte de ses 1000 collaborateurs répartis entre son siège à Toulouse et 30 sites internationaux, CLS déploie ses services dans des secteurs variés allant de la gestion durable des pêches à la surveillance maritime, en passant par la mobilité, le climat, les énergies et les infrastructures.

    Le groupe traite chaque mois les données de 100 000 balises, analyse plus de 20 000 images radar et optiques, et exploite quotidiennement des informations issues d’une vingtaine d’instruments satellitaires. À travers ces données, CLS agit concrètement pour la préservation de l’environnement, en s’appuyant sur une expertise reconnue dans la collecte, le traitement et l’interprétation de signaux spatiaux.

    L’héritage légué par Christophe Vassal repose sur une diversification stratégique des marchés, une implantation géographique étendue et un approfondissement technologique constant. La nouvelle présidente, Stéphanie Limouzin, prend le relais avec un sens aigu des responsabilités, portée par l’engagement de ses équipes et une ambition collective.

    La continuité managériale au sein de CLS apparaît comme un atout majeur dans cette nouvelle phase. Le comité de direction, composé de profils expérimentés et complémentaires, reste mobilisé autour des objectifs définis. Tous les ingrédients sont réunis pour que cette transition se fasse dans une stabilité stratégique, tout en permettant d’ouvrir un nouveau cycle d’innovation et de croissance.

    L’entreprise, qui travaille chaque jour pour la planète depuis l’espace, réaffirme ainsi sa vocation d’acteur responsable et pionnier. Avec Stéphanie Limouzin à sa tête, CLS entend consolider ses acquis tout en explorant de nouvelles frontières, avec audace et exigence.