Exotrail. Un SpaceVan pour convoyer les satellites sur orbite

Article réservé aux abonnés

En se définissant comme le logisticien de l’espace, Exotrail poursuit sa progression avec de nouvelles offres de systèmes de propulsion mais aussi des solutions de mobilité des satellites de plus en plus performantes. zSpaceVan est leur nouveau transporteur qui permettra de déplacer les satellites vers leur destination orbitale. Un premier contrat a été signé avec l’américain SpaceX.

Les cofondateurs d'Exotrail

Les cofondateurs d'Exotrail

En octobre 2023, le SpaceVan conçu par Exotrail décollera à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX. L’annonce de ce lancement contribue au retentissement de la jeune PME francilienne. D’une part le fait d’entrer à bord d’une fusée SpaceX est une gageure, tant le marché américain est difficile à percer, selon les experts observateurs européens du secteur. D’autre part, l’engin satellitaire capable de transporter une charge de 200 kg et de placer des nanosatellites sur l’orbite finale conçu par Exotrail est une solution inédite et innovante. En transportant une vingtaine de satellites (nombre variable en fonction du poids) et en les déplaçant vers leur position finale l’un après l’autre, à la façon d’un mini-bus qui enchaîne les arrêts, le SpaceVan permet une certaine économie d’énergie. Techniquement, le SpaceVan utilisera une propulsion embarquée, aussi conçue par l’entreprise.

Priorité aux missions durables et anti-pollution
« Avec l’émergence des nanosatellites et des usages liés au spatial, la mobilité est devenue un sujet clé. Nous avons l’ambition d’être les logisticiens de l’espace », explique David Henri, l’un des quatre cofondateurs d’Exotrail qui compare l’offre de l’entreprise à celle d’un logisticien du dernier kilomètre. La suite de ce premier lancement ? Les équipes (60 salariés en tout dont une vingtaine à Toulouse) planchent sur une version réutilisable du SpaceVan. Après l’engagement avec Space X pour un lancement dans les plus brefs délais, d’autres opportunités avec Ariane 6 et d’autres lanceurs sont envisagées. La version 2 aura aussi une mission de « nettoyeur » : aller récupérer les satellites en fin de mission et les (...)

La suite est réservée aux abonnés

Abonnez vous au magazine
Entreprises Occitanie et accédez à
tous les contenus du site en
illimité.

  • 10 numéros/an d’Entreprises Occitanie
    (valeur 67 €)
  • Le hors-série Top Economique Occitanie
    offert
  • L'intégralité des articles sur le site

A lire aussi