Hexagon et Thales unissent leurs forces pour industrialiser la qualité à grande échelle dans la zone EMEA

Thales et Hexagon viennent de signer un accord stratégique de cinq ans visant à harmoniser les procédés de contrôle qualité dans toute la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique. Objectif : soutenir la montée en puissance industrielle du groupe technologique en s’appuyant sur les solutions avancées de métrologie numérique d’Hexagon.

Didier Perrigault, general expenses procurement director chez Thales et Stephen Chadwick, président EMEA de la division manufacturing intelligence d'Hexagon au SIAE 2025. (Photo Thalès)

Didier Perrigault, general expenses procurement director chez Thales et Stephen Chadwick, président EMEA de la division manufacturing intelligence d'Hexagon au SIAE 2025. (Photo Thalès)

Face à une demande croissante pour ses systèmes critiques et ses innovations de pointe, Thales accélère sa transformation industrielle. Pour répondre à cet enjeu, le groupe vient de conclure un partenariat stratégique avec Hexagon, via sa division Manufacturing Intelligence. Cet accord-cadre signé pour cinq ans positionne Hexagon comme partenaire technologique prioritaire sur toute la région EMEA.

« Fournir des systèmes de qualité cohérents à l’échelle mondiale est primordial pour nos clients », souligne Didier Perrigault, general expenses procurement director chez Thales. « Notre collaboration avec Hexagon dans l’alignement des processus opérationnels sur nos sites et entre eux nous aidera à y parvenir et à optimiser l’efficacité et la durabilité au fil de notre évolution ».

L’accord a été paraphé lors du Salon International du Bourget 2025 par Didier Perrigault et Stephen Chadwick, président EMEA de la division manufacturing intelligence d'Hexagon. Il couvre l’ensemble des divisions de Thales opérant dans les pays d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique.

Automatiser, standardiser, accélérer

À travers cette collaboration, Thales entend tirer parti des capacités avancées d’Hexagon en matière de mesure, d’inspection et de métrologie automatisée. En simplifiant l’approvisionnement et en rendant ces solutions plus accessibles, le partenariat vise à fluidifier les flux industriels et à garantir une qualité homogène sur tous les sites.

« Ce partenariat stratégique représente une avancée majeure dans notre relation avec Thales », indique Stephen Chadwick. « En rationalisant l’accès à nos solutions de métrologie avancée et à nos compétences locales, nous permettons à leurs équipes de relever les défis liés à l’augmentation de la production avec plus d’agilité et de confiance ».

Parmi les technologies mobilisées figurent le laser, le LiDAR, les systèmes de mesure par contact et l’automatisation intelligente. Ces outils doivent renforcer la traçabilité des opérations, assurer la reproductibilité de la qualité et réduire la dépendance à certaines expertises rares.

Une réponse à la pénurie de compétences

La pénurie de talents dans le secteur industriel ne cesse de peser sur les chaînes de production. Pour y remédier, le partenariat met également l’accent sur la démocratisation des outils numériques de fabrication. Grâce aux solutions d’Hexagon, les équipes peuvent mieux collaborer, harmoniser leurs pratiques et sécuriser les étapes critiques de production.

L’objectif est clair : créer une continuité numérique entre la conception, la fabrication et l’inspection, de manière à rendre les processus de qualité robustes, reproductibles et évolutifs.

Une coopération déjà éprouvée

Avant la signature de cet accord global, les deux groupes avaient déjà collaboré avec succès sur des programmes industriels en France et en Italie. Cette nouvelle étape institutionnalise leur partenariat et l’inscrit dans une logique de transformation industrielle à long terme.

Thales, présent dans 68 pays, emploie plus de 83 000 collaborateurs et a réalisé en 2024 un chiffre d’affaires de 20,6 milliards d’euros. De son côté, Hexagon rassemble 24 500 personnes dans 50 pays et affiche un chiffre d’affaires net de près de 5,4 milliards d’euros. Ce rapprochement entre deux poids lourds technologiques s’inscrit ainsi dans une dynamique globale d’industrialisation durable, résiliente et pilotée par la donnée.

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