De la Reynerie aux Minimes, en passant par l’Île du Ramier ou les Argoulets, la Ville de Toulouse a engagé depuis 2020 un vaste programme de modernisation et de développement de ses infrastructures sportives. Au total, ce sont plus de 200 chantiers qui auront été menés d’ici fin 2025, traduisant une volonté forte de faire du sport un levier d’attractivité, de cohésion sociale et de bien-être au quotidien.

De la Reynerie aux Minimes, du Stadium aux Jardins de quartier, chaque projet répond à un objectif : encourager le sport pour tous, moderniser les infrastructures, renforcer l’inclusion et accélérer la transition écologique. (Photo Pixabay)
Depuis le début du mandat, Toulouse s’est engagée dans une dynamique de transformation de son parc sportif. Ce plan ambitieux répond à une triple exigence : soutenir la pratique du sport pour tous, moderniser des équipements vieillissants et adapter l’offre aux nouvelles pratiques sportives urbaines. Portée par la municipalité et Toulouse Métropole, cette politique trouve sa concrétisation dans une série d’interventions qui maillent l’ensemble du territoire, du centre-ville aux quartiers périphériques.
Le cap est clair : faciliter l’accès à la pratique, que ce soit dans le cadre scolaire, associatif ou libre. À travers ces investissements, la collectivité entend répondre à l’augmentation constante du nombre de licenciés sportifs, à la demande croissante d’activités en plein air, mais aussi à l’impératif d’adapter les infrastructures aux enjeux environnementaux, notamment par le recours massif à l’éclairage LED et aux matériaux durables.
Un programme d'investissement massif sur tous les quartiers
Des terrains de football aux bassins nordiques, des city-stades aux parcours de fitness, les aménagements réalisés ou en cours couvrent une grande diversité d’équipements. Certains sites ont été entièrement repensés, comme le stade Rigal dans le quartier des Izards, désormais doté d’un terrain synthétique, de vestiaires rénovés et d’un éclairage LED, ou encore le Complexe Daniel Faucher sur l’île du Ramier, où ont été installés une aire de saut à la perche et un terrain de rugby en gazon synthétique.
Plusieurs gymnases, comme ceux de Bagatelle, Rangueil ou encore l’ancien gymnase de l’ENSICA à Jolimont, ont été rénovés ou requalifiés pour permettre une meilleure accessibilité et offrir de meilleures conditions de pratique. D’autres équipements plus récents ont vu le jour, comme le Pump Track de la Reynerie, les modules de street workout à la Violette ou au parc de la Salade, ou encore les installations sportives sur les berges de la Garonne.
Le plan prévoit également la transformation de terrains enherbés en gazon synthétique dans plusieurs quartiers, la mise en accessibilité de nombreux équipements sportifs, ou encore la création de nouveaux équipements à usage libre, comme au jardin Catala ou au parc de Gironis.
Une attention particulière portée aux pratiques libres et à la proximité
En plus des équipements traditionnels liés aux clubs et aux compétitions, la Ville a mis l’accent sur le développement de lieux accessibles à tous, sans contraintes horaires ni besoin d’adhésion. Les city-stades, skateparks, terrains de basket 3x3 ou encore les espaces de fitness en accès libre fleurissent dans les différents quartiers, répondant à une demande croissante des habitants, notamment des jeunes générations.
À la Reynerie, un aménagement complet du site du lac a ainsi permis de créer un espace pluridisciplinaire combinant street workout, parcours sportif, basket 3x3 et même un espace de chase tag, une discipline émergente mêlant course et agilité. Même logique à Saint-Martin-du-Touch ou aux Minimes, où l’aménagement de nouveaux équipements permet d’offrir une pratique sportive de proximité, inclusive et moderne.
La transition écologique au cœur des aménagements
L’ensemble des projets s’inscrit dans une volonté forte d’intégration des enjeux environnementaux. Une large part des travaux réalisés ces cinq dernières années a consisté à remplacer les systèmes d’éclairage traditionnels par des dispositifs LED plus économes et performants, comme sur les terrains du Stadium, du stade Montané ou encore du stade des Pradettes. Certains sites bénéficient aussi de réfections globales intégrant des matériaux durables, une meilleure gestion des eaux de pluie ou encore la valorisation de la biodiversité environnante.
Dans cette même logique, plusieurs équipements ont été requalifiés pour répondre aux normes d’accessibilité universelle, favorisant ainsi l’inclusion de toutes les pratiques, quelles que soient les capacités des usagers.
Vers 2026 : une dynamique qui ne faiblit pas
L’année 2025 marque l’aboutissement d’un cycle ambitieux, avec notamment la finalisation de la rénovation de la piscine Pech David, la transformation du stade des Merlettes à Papus, la réfection de la salle d’escrime Louis Julien, ou encore la création de city-stades à Rigal et aux Sept-Deniers.
Mais la dynamique se poursuit au-delà : en 2026, de nouveaux projets verront le jour, comme la rénovation de la piscine intérieure Toulouse Lautrec, la construction de city-stades à Dortis, ou encore la création de nouveaux gymnases à Guilhermy et Dortis. Des chantiers qui illustrent la volonté de la municipalité de continuer à investir pour faire de Toulouse une ville sportive de référence, résolument tournée vers l’avenir.