Airbus Defence and Space en passe de valider une solution pour la couverture mondiale de l’internet des objets

Une partie de l’équipe MUSTANG : de gauche à droite : BASQUE, Yohann; HANS, Nicolas ; DE LA ROSA, Ken-Ji ; DI CECCA, FILIPPO ; MAILLARD, Frederic (responsable projet); LE GRELLE, Alexandre ; DESLANDES, Vincent (responsable technique) ;CHOUTEAU, Jean frederic; CHELLE, HUGO ; GADAT, Benjamin ; COLLIN, Arnaud ; MAISONNAT, Thibault ; CROSNIER, Michael

Une partie de l’équipe MUSTANG : de gauche à droite : BASQUE, Yohann; HANS, Nicolas ; DE LA ROSA, Ken-Ji ; DI CECCA, FILIPPO ; MAILLARD, Frederic (responsable projet); LE GRELLE, Alexandre ; DESLANDES, Vincent (responsable technique) ;CHOUTEAU, Jean frederic; CHELLE, HUGO ; GADAT, Benjamin ; COLLIN, Arnaud ; MAISONNAT, Thibault ; CROSNIER, Michael

Le projet MUSTANG coordonné par Airbus Defence and Space et co-financé par la DGE vise à développer  l’accès à l’internet des objets partout dans le monde. Ce projet prévoit  d’utiliser des satellites en complément des réseaux cellulaires terrestres grâce à un terminal compact bi-mode satellite/terrestre basculant automatiquement entre ces deux modes selon  la disponibilité et l'endroit où se trouve l'objet connecté sur la terre ou sur la mer. Le but est de pouvoir échanger des messages courts, une trentaine d’octets, à bas coût pour l’utilisateur. De la taille d’une carte de crédit, le terminal doit répondre à trois enjeux : des performances identiques pour les communications terrestres ou satellites, un coût bas et une faible consommation. Depuis trois ans une équipe projet est mobilisée chez Airbus Defence and Space à Toulouse. Elle s’appuie sur plusieurs  partenaires, le CEA-Leti de Grenoble, Sigfox à Labège, le bureau d’études électronique toulousain Sysmeca et Marlink,  une société spécialisée dans les services. Le circuit intégré et les protocoles de communication associés seront testés et validés en 2017 avec entre autres des applications aéronautiques. Le terminal utilise deux puces différentes pour les liaisons sols et satellites avec un configurateur qui gère le bi-mode. Depuis le démarrage du projet en 2014, le concept a évolué, dédié aux satellites défilants au départ, il sera adapté à toute la gamme de satellites existants. L’architecture du terminal et ses interfaces ont été conçues pour être compatible avec tous les réseaux dédiés à l’IoT. « Les solutions choisies vont permettre d’avoir une ouverture maximum vers les marchés » indique Frédéric Maillard de l’équipe projet. Une dizaine de brevets ont notamment été déposés. Le projet  MUSTANG a ainsi permis de créer une dynamique autour de l’IoT pour des applications aussi variées que les applications aéronautiques, la météo, etc. Ce projet d’une dizaine de millions d’euros fait partie des Projets d’Investissements d’Avenir.

 

 

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