Coupe du monde de rugby. Comment va séjourner l'équipe du Japon à l’hôtel Mercure de Seilh

La Coupe du monde de rugby approche à grands pas et l’ensemble des acteurs se préparent à cette compétition. Notamment, le Mercure Toulouse aéroport Golf de Seilh, qui accueille l’équipe du Japon. Françoise Bellegarde, la directrice, nous raconte les préparatifs pour accueillir cette nation. 

Françoise Bellegarde, directrice du Mercure Toulouse aéroport Golf de Seilh. (Photo : Dorian Alinaghi - Entreprises Occitanie)

Françoise Bellegarde, directrice du Mercure Toulouse aéroport Golf de Seilh. (Photo : Dorian Alinaghi - Entreprises Occitanie)

La Ville rose organise cinq matchs pour cette Coupe du monde de rugby 2023 et le pays du Soleil Levant a choisi Toulouse pour se préparer à la compétition. Mais ce n’est pas la première fois que les Japonais séjournent dans cette ville. Lors de la Coupe du monde en 2007, et pour le test-match automnal contre l’équipe de France en novembre 2022, ils avaient déjà opté pour le Mercure Toulouse aéroport golf de Seilh.

« Notre établissement est habitué à accueillir des sportifs de haut niveau, particulièrement des équipes de rugby et de football. Nous avons candidaté comme en 2007 auprès de l’organisme, aujourd’hui agencé par France 2023. La nation du Japon a voulu réitérer l’expérience avec le Mercure Toulouse Golf de Seilh car nous avons les atouts pour les préparer au mieux à la compétition », explique à Entreprises Occitanie Françoise Bellegarde, la directrice.

Même si l’équipe japonaise part quelques jours à Nice (Alpes-Maritimes) pour leur match, elle reste six semaines au sein de l’établissement. Une aventure sportive et professionnelle pour le Mercure.

Une préparation chirurgicale

A partir de début septembre jusqu’au 5 octobre 2023, ce sont 63 personnes (33 joueurs et 30 personnes du staff) qui séjourneront à l’hôtel. « On a appris quelques rudiments en japonais pour pouvoir les accueillir. Que ce soit « bonjour », « merci », « s’il vous plait », c’est toujours agréable pour eux d’entendre leur langue. Après, il s’agit d’une équipe au rayonnement international donc que ce soit le staff ou les joueurs, nous allons communiquer en anglais. »

Ainsi, pour les héberger au mieux, des chambres twins seront à leur disposition avec un lit plus imposant que la norme. « A la demande de l’équipe japonaise, nous allons également recevoir des futons neufs et des oreillers en provenance d’Italie pour l’ensemble de leur chambre. »

Espaces privatifs

De plus, l’équipe japonaise bénéficiera d’espaces privatifs et de salles de vie indépendantes afin d’éviter toute gêne avec la clientèle de l’hôtel.

« Par exemple, la piscine sera privatisée sur des temps données dans la journée. Ils peuvent également faire une partie de golf, certains joueurs aiment énormément ce sport. Mais le but est d’éviter les interactions ! L’équipe doit être au calme pour qu’elle puisse se préparer en toute sérénité pour cette compétition poursuit-elle. La salle de sport de l’hôtel sera également équipée avec du matériel neuf. Nous devons aussi préparer une grosse quantité de glaçons pour leur récupération. »

L’organisation s’annonce dantesque pour peaufiner les moindres détails et prévoir les demandes. Même de dernière minute. Pour Françoise Bellegarde, la partie la plus complexe reste le pressing. « Même si le pressing est réalisé par une entreprise extérieur, les maillots doivent être prêts du jour au lendemain. En moyenne, on est entre 100 et 140 kilos de linge à nettoyer par jour.» détaille-t-elle.

Une restauration menée à la baguette

Quel que soit le sport, les athlètes ont un rythme de repas bien différent avec des aliments adéquats. La restauration de l'hôtel est donc l’enjeu principal pour l’accueil du Japon. « Avant et après un match, l’alimentation d’un sportif n’est absolument pas la même qu’une personne lambda. A titre d’exemple, des diététiciens ou des médecins viennent en cuisine pour observer la cuisson des pâtes, la provenance des produits… », souligne la directrice.

Pour cela, deux chefs japonais accompagneront la nation au sein de la restauration du Mercure. Ils auront la charge de concocter les plats japonais. « C’est une culture différente et c’est à nous de nous adapter ! Ils vont pouvoir épauler notre équipe de cuisiniers. Mais ils attendent de nous aussi que nous leur proposions des plats français et des spécialités locales car ils en sont très friands. Il peut y avoir des demandes particulières, notamment après un match, comme une soirée barbecue. »

"Un peuple respectueux"

C’est une aventure humaine très enrichissante. « Les Japonais sont un peuple extrêmement respectueux. Nous n’aurons pas l’ambiance des stades, en revanche nous vivons la coupe du monde sous un autre angle, nous participons à la vie et au bien-être des joueurs ! Et sincèrement mon cœur balance entre le Japon et la France ! Que le meilleur gagne ! », conclut, tout en souriant, Françoise Bellegarde.

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