Digitalisation. Experts et entrepreneurs témoignent au salon Serviciz

Les intervenants à la table ronde organisée par le Medef Haute-Garonne et le think tank NXU, au salon Serviciz du 8 octobre. Les entreprises et organisations représentées : groupe Bizness, think tank NXU, Strateg.in, CMCIC Gestion, Inddigo, Medef Haute-Garonne.

Les intervenants à la table ronde organisée par le Medef Haute-Garonne et le think tank NXU, au salon Serviciz du 8 octobre. Les entreprises et organisations représentées : groupe Bizness, think tank NXU, Strateg.in, CMCIC Gestion, Inddigo, Medef Haute-Garonne.

Dans le cadre du salon Serviciz du 8 octobre, une table ronde a été organisée par le Medef Haute-Garonne sur le thème « digitalisation et perspectives économiques ». Entrepreneurs et experts étaient aux côtés du président du Medef 31, Pierre Olivier Nau, pour répondre aux questions de Luc Marta de Andrade, Pdg de U-Need et président du think tank NXU.

Personnalité incontournable de l’écosystème du numérique en Occitanie, Luc Marta de Andrade a animé la table ronde sur le digital organisée pendant le salon Serviciz, qui s’est tenu le 8 octobre dernier au Meett. Le président de NXU, think tank dédié à l'impact des NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et Sciences Cognitives) sur notre société, a animé le débat autour de la question : quel est le rapport entre le numérique et la performance des entreprises ? Pierre Olivier Nau, président du Medef, a démarré en rappelant que le numérique permettait de simplifier nos vies, sur le plan personnel, mais qu’on pouvait atteindre les mêmes bénéfices au sein de son entreprise et vis-à-vis de ses clients. « Un investissement nécessaire », selon le président aussi dirigeant du groupe de tourisme industriel Manatour et en charge de l’animation du fablab récemment installé à la Cité des start-up à Toulouse. Pierre Olivier Nau a aussi mis en avant la commission Medef dédiée au numérique qui accompagne les adhérents sur ces questions. « Le numérique, c’est le meilleur ROI qui soit », affirmait-il.

L’accélération du digital, un effet confinement
A ses côtés, Pascale Rivière, fondatrice de CoDigIT et directrice de la transformation et de l'innovation digitale chez Inddigo, a évoqué l’importance du capital immatériel des entreprises et a pu présenter des pratiques efficaces dans une stratégie de digitalisation. Aymeric Even, gérant de portefeuilles chez CMIC Gestion et président de la commission économie NXU a analysé les impacts de la crise du covid sur l’accélération du digital. Yohan Rousseau, président de Strateg.in, entreprise de conseil et éditeur de logiciel intégrant l’IA, a aussi constaté une forte prise de conscience de l’impact positif du digital, ne serait- ce que sur le travail à distance.

La formation, un accompagnement essentiel
Qui dit digitalisation, dit évolution des compétences. C’est sur ces questions de formation que Bruno Sola, président et cofondateur du groupe Bizness, est intervenu. Cet acteur 4.0 de la formation professionnelle cible trois axes à améliorer en termes de compétences :  les apprentissages dans les écoles qui doivent s’adapter aux nouveaux métiers, les formations techniques ou hardskills qui doivent correspondre aux métiers en tension et enfin les compétences de comportements aussi appelées softskills comme « la confiance en soi, la capacité de penser, d’agir, d’aimer…» qui doivent être davantage prises en compte. Sur ces thématiques de digitalisation, Pierre Olivier Nau a insisté sur le fait que toutes les entreprises sont concernées par ce mouvement, y compris les PME.

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