Installée désormais à Villenave-d’Ornon, l’entité régionale du groupe Diot-Siaci poursuit son développement dans le quart sud-ouest. Avec une équipe doublée en quatre ans, des antennes consolidées à Toulouse et Biarritz, et une ambition affirmée auprès des PME et ETI, le courtier en gestion des risques structure sa croissance et étend ses expertises.

Ghislain Cotteau de Simencourt, directeur général du groupe Diot-Siaci CLC. (Photo Diot-Siaci CLC)
L’année 2025 marque un tournant pour Diot-Siaci Sud-Ouest. Le 19 juin, la société a inauguré son nouveau siège régional à Villenave-d’Ornon, sur les terres historiques du cabinet CLC International Assurances fondé en 1969. Cette implantation symbolise l’ancrage territorial d’un acteur en forte croissance, au service des petites et moyennes entreprises comme des entreprises de taille intermédiaire du sud-ouest.
Depuis 2020, la structure régionale dirigée depuis janvier 2024 par Ghislain Cotteau de Simencourt, a doublé ses effectifs pour atteindre 82 collaborateurs. Le chiffre d’affaires a suivi une trajectoire ascendante, passant de 4,2 millions d’euros en 2020 à 10,2 millions en 2024, avec un objectif fixé à 11 millions d’euros pour 2025.
Cap sur les PME et ETI du territoire
Issu de la fusion nationale des groupes DIOT-LSN et SIACI SAINT HONORÉ en 2021, puis de la structuration d’une offre Grand Courtage en 2023, Diot-Siaci Sud-Ouest affirme sa volonté de démocratiser un accompagnement stratégique et expert en gestion des risques pour les entreprises régionales.
« Intervenir le plus en amont possible de la chaîne de valeur du client et s’impliquer dans les domaines liés à la stratégie de l’entreprise deviennent indispensables », souligne Ghislain Cotteau de Simencourt.
Le cabinet accompagne ainsi ses clients dans des problématiques complexes : application de la CSRD, audits lors de due diligence, gestion de fusions-acquisitions via la garantie de passif, ou encore opérations de restructuration et revitalisation de sites.
Cette orientation se veut une alternative crédible aux solutions anglo-saxonnes, avec une proposition de valeur fondée sur la proximité, la défense des intérêts des entreprises et une capacité de conseil pointue, y compris en matière de cybersécurité, de gestion de crise ou de cartographie des risques.
Croissance territoriale et ancrage sectoriel
Le maillage régional s’intensifie. Après l’ouverture d’une antenne à Biarritz en février 2025 et le renforcement de celle de Toulouse amorcé en 2024, de nouvelles implantations sont envisagées au nord de la Nouvelle-Aquitaine, notamment dans les départements de la Vienne et des Deux-Sèvres. Cette stratégie s’appuie à la fois sur des recrutements (quinze collaborateurs ces 18 derniers mois) et sur des projets de croissance externe.
Chaque antenne développe des compétences spécifiques en lien avec son bassin économique. Diot-Siaci Sud-Ouest couvre notamment les filières viticole/vinicole, bois et aéronautique, en s’adressant à des entreprises réparties en France et en Europe. D’autres marchés comme la construction, l’hébergement médicalisé, l’hôtellerie-restauration ou encore les pharmacies font également partie des cœurs de cible dans les régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.
Un modèle fondé sur les trois piliers du courtage
L’activité s’organise autour des trois grands métiers du courtier : le placement des risques, la gestion des sinistres et l’accompagnement en matière de gestion globale du risque, qu’il soit dommage, financier ou humain. Sur les 82 collaborateurs de la structure, 40 sont dédiés au placement et à la gestion des programmes, tandis qu’un quart de l’effectif travaille au sein du pôle sinistres, considéré comme un levier stratégique de satisfaction et de fidélisation.
Avec près de 90 % de sa clientèle composée de professionnels — dont 85 % d’entreprises et 5 % de collectivités ou établissements publics —, Diot-Siaci Sud-Ouest affirme sa légitimité en tant qu’acteur de référence du risk management au service des PME et ETI régionales.
« Redonner aux entreprises de taille intermédiaire et aux PME régionales les moyens de piloter leur exposition au risque avec le même niveau d’exigence et de conseil que les grands groupes, c’est notre engagement », résume Ghislain Cotteau de Simencourt.