Installé depuis septembre 2000 à Toulouse, le groupe LGM a bâti en 25 ans une solide implantation régionale avec 300 collaborateurs. Acteur reconnu de l’ingénierie et de l’électronique, l’ETI entend poursuivre sa croissance en Occitanie, en France et à l’international.
François Lecerf, directeur commercial et marketing du groupe LGM, lors de la célébration des 25 ans d’implantation de l’entreprise à Toulouse. L’événement a réuni collaborateurs, clients et partenaires. (Photo groupe LGM)
Créé il y a plus de 30 ans, le groupe LGM s’est imposé comme une référence dans l’ingénierie, l’électronique et la sûreté de fonctionnement. Présent dans la région depuis l’an 2000, l’entreprise a su trouver à Toulouse un terrain fertile pour se développer.
« Dès nos débuts, l’écosystème local a été décisif. Les grands donneurs d’ordre, les réseaux et les écoles nous ont permis de franchir des étapes essentielles », rappelle François Lecerf, directeur commercial et marketing.
De la première implantation à Toulouse à l’ouverture d’une agence à Bordeaux, en passant par le développement de nouvelles activités électroniques, chaque jalon a consolidé la présence du groupe dans le sud-ouest.
L’ingénierie des systèmes critiques comme ADN
Avec ses 1 600 collaborateurs au niveau national et 200 en Occitanie, LGM revendique un positionnement clair : accompagner les secteurs où la fiabilité est vitale. Aéronautique, spatial, défense, nucléaire, ferroviaire : autant d’industries exigeantes où la sûreté et la conformité aux normes sont incontournables.
« Notre cœur de métier repose sur la sûreté de fonctionnement et les analyses de sécurité. C’est ce qui fait notre différence dans un marché où la concurrence est forte », souligne François Lecerf.
L’entreprise propose aujourd’hui six grandes familles de solutions, allant de l’ingénierie électronique à la gestion de projets complexes, en passant par des services de qualification et de certification.
Une répartition sectorielle équilibrée
L’activité de LGM s’articule principalement autour de trois piliers : l’aéronautique qui pèse entre 40 et 45 % du chiffre d’affaires, la défense qui représente environ 10 à 15 %, le spatial qui avoisine 10 %.
À cela s’ajoutent des projets dans le nucléaire et le ferroviaire, secteurs appelés à croître dans le contexte de la transition énergétique et de la relance industrielle française.
« Nous devons sans cesse composer avec les cycles économiques, notamment dans l’aéronautique. Les ralentissements des investissements peuvent retarder certains projets, mais nos expertises multisectorielles nous permettent de rester solides », explique le directeur commercial.
Innovation, partenariats et acquisitions ciblées
Pour maintenir son avance, LGM mise sur la recherche et le développement. L’entreprise investit dans la veille technologique et collabore avec les laboratoires et universités régionales.
« L’innovation est indispensable. Nous travaillons sur des sujets de plus en plus sensibles : électronique haute fréquence, intelligence artificielle embarquée, cybersécurité. Ce sont des domaines où nous devons rester à la pointe », insiste François Lecerf.
La stratégie passe aussi par les alliances et la croissance externe. Le rachat d’Arelis, spécialiste de l’hyperfréquence, illustre cette volonté d’intégrer des expertises complémentaires. « Les acquisitions sont un levier pour franchir un seuil et renforcer nos compétences », ajoute-t-il.
Toulouse comme tremplin vers l’international
L’Occitanie reste une terre d’ancrage, mais le regard de LGM se porte au-delà des frontières. Le Québec et l’Amérique du Nord figurent parmi les marchés prospectés, tout comme l’Europe, où l’entreprise souhaite consolider sa présence.
« Nous avons l’ambition d’élargir globalement notre rayonnement en aéronautique et spatial et de nous appuyer sur ce qui fait notre force ici à Toulouse : la proximité avec les grands programmes de ce domaine et la richesse de l’écosystème local », confie François Lecerf
Les défis à venir
Entre tensions sur l’approvisionnement en composants, enjeux de souveraineté technologique et accélération de la transition énergétique, LGM doit composer avec un environnement complexe. Mais le groupe reste confiant.
« Le prochain grand défi sera de franchir un cap par la croissance externe et de consolider notre statut d’acteur européen de référence. Nous avons toutes les cartes en main pour y parvenir », conclut François Lecerf.
La célébration des 25 ans d’implantation à Toulouse est l’occasion de mesurer le chemin parcouru. Mais pour LGM, il ne s’agit pas d’un point d’arrivée. Bien au contraire : l’entreprise entend poursuivre son développement régional, investir dans les talents et les technologies de demain, et s’affirmer comme un partenaire incontournable dans les grands programmes d’ingénierie et d’électronique en Europe.
