Promologis prévoit 7 000 nouveaux logements en Occitanie d'ici 2027 pour répondre à la crise du logement

Face à une demande croissante et une crise immobilière persistante, le groupe Promologis, filiale d'Action Logement, prévoit de livrer plus de 7 000 logements neufs d'ici fin 2027 en Occitanie. Une stratégie d’envergure portée par 1,2 milliard d’euros d’investissements, qui vise à soutenir la cohésion sociale, la transition écologique et la vitalité économique régionale.

 Philippe Wallaert, président de Promologis, Philippe Pacheu, directeur général et Olivier Livrozet, directeur territorial de la Banque des territoires. (Photo Dorian Alinaghi Entreprises Occitanie)

Philippe Wallaert, président de Promologis, Philippe Pacheu, directeur général et Olivier Livrozet, directeur territorial de la Banque des territoires. (Photo Dorian Alinaghi Entreprises Occitanie)

Alors que l’Occitanie devient la troisième région de France en population, la crise du logement y atteint un niveau critique. En 2025, plus de 215 000 demandes de logements sociaux y sont recensées, en hausse de 11 % en un an. Dans ce contexte, Promologis entend accélérer sa production avec 2 500 logements livrés dès cette année, et 7 000 d’ici à la fin 2027. Cette offre couvrira l’ensemble des segments : logements locatifs sociaux, logements intermédiaires (LLI), programmes d’accession à la propriété et hébergements adaptés aux publics fragiles.

« Aujourd’hui, la crise touche tout le monde, bien au-delà des plus fragiles », souligne Philippe Wallaert, président de Promologis. « Le logement devient difficilement accessible à une part toujours plus importante de la population, en Occitanie comme ailleurs en France. »

Une offre adaptée à la diversité des parcours de vie

Promologis défend une approche qui conjugue production massive et réponse fine aux besoins des habitants. L’offre se veut mixte et évolutive, permettant de fluidifier le parcours résidentiel des ménages. À Toulouse, dans le quartier de Malepère, près de 400 logements seront ainsi proposés sous différentes formes : locatif social, accession à la propriété, habitat individuel ou collectif, à destination de jeunes actifs comme de familles. L’objectif est de s’adapter à des trajectoires de vie moins linéaires : mobilités professionnelles accrues, recompositions familiales, allongement de la vie.

« Notre priorité se porte sur les primo-accédants, particulièrement les plus jeunes, car ce sont ceux pour lesquels la marche est la plus haute à franchir », précise Philippe Pacheu, directeur général.

Un levier économique de premier plan

Au-delà de la mission sociale, le groupe joue un rôle majeur dans l’économie régionale. En 2025, les 400 millions d’euros investis par Promologis dans la construction, la réhabilitation et l’entretien génèrent près de 9 000 emplois directs et indirects. À l’horizon 2027, l’investissement cumulé atteindra 1,2 milliard d’euros, renforçant le tissu économique local et soutenant les entreprises de la filière bâtiment.

« Ce volume d’investissements équivaut au troisième rang des employeurs du département de la Haute-Garonne, juste après Airbus et le CHU de Toulouse », observe Philippe Wallaert.

Un cap renforcé par l’innovation et la transition énergétique

Promologis intègre pleinement les enjeux de la transition écologique. En 2025, 1 400 logements sont en cours de réhabilitation pour améliorer leur performance énergétique. Le groupe affiche déjà un parc composé à 84 % de logements classés A, B ou C, avec la disparition totale des étiquettes F et G. Une dynamique qui dépasse les exigences de la loi Climat et Résilience.

Les projets neufs, eux, s’inscrivent dans des trajectoires bas carbone. À Malepère, des matériaux biosourcés et des procédés d’écoconception permettent de réduire de 30 à 50 % l’empreinte carbone des chantiers. L’innovation s’étend également à la reconversion de bâtiments, comme à Nîmes, où l’ancien siège d’AXA se transforme en résidence pour jeunes actifs.

Des dispositifs pour soutenir l’accession à la propriété

Promologis développe plusieurs formules pour permettre aux ménages à revenus modestes de devenir propriétaires : location-accession (PSLA), accession directe ou encore Bail Réel Solidaire (BRS). Chaque année, 500 logements sont proposés à l’achat à des prix inférieurs de 20 à 40 % au marché.

Le groupe a également lancé la marque Yellome, dédiée aux jeunes de 18 à 30 ans, avec des résidences sécurisées, connectées et équipées à des loyers maîtrisés. Plus de 3 000 logements sont proposés sous cette enseigne, principalement en Haute-Garonne.

Pour les personnes âgées, Promologis adapte son offre à travers le label Habitat Senior Services®, en développant des résidences intergénérationnelles comme à Lavérune ou à Pinsaguel. Des aménagements spécifiques sont également réalisés pour les locataires en situation de handicap, accompagnés par des ergothérapeutes et des référents dédiés.

Une action territoriale renforcée avec les collectivités locales

Promologis intervient aux côtés des collectivités dans des projets d’envergure : redynamisation de centres-villes, reconversion de friches urbaines, construction d’équipements publics comme à Cugnaux-Villeneuve-Tolosane ou à Blagnac.

À Agde, l’ancienne structure de l’Hôpital Victor Lachaud a été réhabilitée pour accueillir 43 logements à destination des saisonniers et jeunes actifs. À Toulouse, la Cour du Dôme accueille des familles en plein centre-ville, conjuguant patrimoine, mixité sociale et durabilité environnementale.

Une organisation renforcée pour mieux répondre aux enjeux régionaux

Depuis 2024, Promologis a intégré La Cité Jardins, renforçant ainsi son ancrage territorial et ses capacités d’action. Avec ses 600 collaborateurs, le groupe regroupe toutes les compétences : gestion locative, accession, aménagement, syndic, accompagnement des publics spécifiques. Un modèle d’opérateur global, résolument engagé au service du territoire.

« Nous construisons l’avenir avec les territoires, dans un esprit de coopération et d’innovation. C’est ce qui nous permet de répondre durablement à la crise du logement et de garantir un parcours résidentiel adapté à chacun », conclut Philippe Wallaert.

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