Sophie Garcia, Medef Occitanie : « Nous devons poursuivre notre capacité à travailler ensemble »

Sophie Garcia, présidente du Medef Occitanie.

Sophie Garcia, présidente du Medef Occitanie.

La présidente du Medef Occitanie Sophie Garcia a formulé cette semaine ses dix propositions aux candidats aux élections régionales. Des pistes d’action qui résument les attentes et besoins des 25 000 entreprises représentées par l’organisation patronale.

Une trentaine de mesures concrètes sont détaillées dans le livre blanc du Medef Occitanie, récemment communiqué par sa présidente Sophie Garcia. L’un des premiers enjeux de cette phase post-crise est selon elle de conserver cette capacité à travailler ensemble entre acteurs publics et privés qui a caractérisé la gestion de la crise sanitaire. « Les entreprises doivent rester au cœur des politiques régionales ». Les représentants des entreprises devraient, selon l’organisation patronale, être davantage intégrés dans les consultations et suivis des plans régionaux, à travers des rendez-vous périodiques avec des structures comme l’agence Ad’Occ, le straddet, l’Arec, l’Aris, etc.

Accompagnement du redémarrage
La multiplicité et la complexité des aides, l’accès des PME aux marchés publics sont aussi des points sur lesquels des propositions ont été formulées. Idem dans les domaines de la création ou la mise en valeur de nouvelles ou du développement des infrastructures. La présidente s’alerte sur les banques qui pourraient privilégier la notion de risques aux lendemains de la crise. Elle évoque la création d’un fonds dédié au cautionnement lié au risque et regrette que « les dispositifs existants ciblent les entreprises qui vont bien et ont des projets. Ce serait bien que les entreprises de service soient aussi considérées. »

Création d’un Pass Green
« L’environnement arrive dans les entreprises par la sanction », regrette Sophie Garcia qui insiste sur l’implication et la forte volonté des chefs d’entreprise d’agir sur ce volet. Mais elle regrette les mesures telles que la ZFE (zone à faible émission) ou les ZPB (zone prioritaire pour la biodiversité) qui ne sont pas accompagnées de moyens.  Elle donne l’exemple du faible réseau de bornes électriques, ou du manque d’offre sur les fourgonnettes électriques ou hybrides ou encore l’impossibilité d’agrandir une usine en Lozère à cause de réglementations non adaptées au contexte rural. L’organisation patronale propose la création d’un Pass Green pour toutes les entreprises et favorisant la mobilité décarbonée avec une subvention de 50 % à l’investissement en matériel et véhicules propres.

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