Toulouse. Le Amlili Amazigh Festival célèbre la culture berbère jusqu’en janvier 2026
La Ville rose s’anime depuis le début du mois d’octobre au rythme du Amlili Amazigh Festival, un événement unique consacré aux cultures berbères et touarègues. Après une première édition remarquée en 2023, le rendez-vous porté par l’association Amlili revient avec une programmation ambitieuse, mêlant musique, expositions, projections et marché de créateurs. Si certaines dates phares ont déjà eu lieu, le festival se poursuit tout au long du mois et s’étendra même jusqu’en janvier 2026, offrant aux Toulousains de multiples occasions de découvrir un patrimoine vivant et foisonnant.
À l’origine de cette initiative, deux femmes passionnées : Daïa Boudarene et Syam Koukeb, cofondatrices de l’association Amlili – qui signifie « rencontre » en tamazight. Leur ambition : donner toute sa place à la culture amazighe, celle des peuples autochtones d’Afrique du Nord, souvent méconnue malgré sa richesse et sa diversité.
« Le caractère essentiellement oral de cette culture rend complexe sa transmission », explique Daïa Boudarene. « C’est pourquoi l’art, la musique et l’artisanat jouent un rôle crucial pour préserver et transmettre cet héritage. »
Depuis ses débuts, l’association s’est imposée comme un acteur culturel toulousain incontournable. Son premier pop-up store, organisé en 2022, avait déjà rencontré un vif succès. L’année suivante, la première édition du festival avait attiré près de 1 000 visiteurs. En quelques années, Amlili est devenue une plateforme d’expression pour les artistes issus de la diaspora nord-africaine et un espace de dialogue entre traditions et modernité.
Cette deuxième édition du Amlili Amazigh Festival se concentre sur la culture touarègue, en invitant le public à un véritable voyage entre désert et modernité. Six lieux emblématiques de Toulouse accueillent les événements, parmi lesquels le Metronum, les Abattoirs, la Maison Amazighe ou encore La Cartoucherie.
Les premières journées du festival ont déjà mis en lumière plusieurs artistes toulousains et nord-africains, notamment lors du vernissage de l’exposition de la peintre MK, ainsi qu’une exposition collective à la Maison Amazighe rassemblant Syam K Art, Mejda Ben Art et Holy Habiba Tattoo, qui a célébré la création féminine amazighe sous toutes ses formes. La suite de la programmation promet de belles découvertes, notamment avec des projections et concerts qui feront résonner les sonorités du Maghreb contemporain dans toute la ville.
Le 11 octobre, une table ronde et la projection du documentaire Children of Tam à l’Espace Diversités Laïcité inviteront le public à réfléchir à la transmission de la langue et de l’identité amazighes, à travers les voix du groupe Imarhan, originaire de Tamanrasset.
Au Metronum, la scène musicale prendra le relais. Le 16 octobre, la chanteuse franco-algérienne Syna Awel présentera un concert métissé où se croisent jazz, gnawa et musiques du monde, autour des thèmes de la liberté et de l’identité. Puis, le 18 octobre, le public retrouvera Imarhan, l’un des groupes phares du blues touareg, pour un voyage sonore entre rock, funk et soul, où les rythmes du désert dialoguent avec les sonorités urbaines.
Le 25 et 26 octobre, la Cartoucherie vibrera aux couleurs amazighes avec un grand marché de créateurs rassemblant artisans et designers inspirés par les traditions berbères. Objets décoratifs, bijoux, tapis et textiles y seront à l’honneur dans une ambiance conviviale. Le samedi soir, Ayoub Rahhal Trio y proposera un concert alliant musique gnawa, électro et rythmes modernes, pour un moment suspendu entre transe et modernité.
La Maison Amazighe poursuivra les festivités du 27 octobre au 2 novembre avec l’exposition Amazigh Tattoo Spirit, consacrée à l’art ancestral du tatouage. Deux artistes se partageront les murs : Kellymiti, tatoueuse et street artist, et Holy Habiba Tattoo, venue de Montpellier. Leurs approches complémentaires revisitent les symboles amazighs entre tradition, introspection et réinterprétation contemporaine.
Le 31 octobre, le festival proposera une dernière table ronde suivie du documentaire Ticrad, tourné dans le massif algérien du Djurdjura. Ce film rend hommage à huit femmes, gardiennes du savoir du tatouage berbère. « Le tatouage amazigh n’est pas seulement un geste esthétique », confie Daïa Boudarene. « C’est une écriture sur la peau, un acte de mémoire et de résistance. » Le réalisateur Idir Benchabane sera présent pour échanger avec le public à l’issue de la projection, marquant ainsi la clôture du cycle principal d’octobre.
L’édition 2025 du Amlili Amazigh Festival ne s’arrête pas à l’automne. Expositions, ateliers et marché de Noël prolongeront la célébration jusqu’à janvier 2026. Les savoir-faire ancestraux, tels que la poterie ou le tissage, seront mis à l’honneur dans une série d’ateliers participatifs ouverts à tous. Cette extension témoigne de la volonté de l’association d’inscrire durablement la culture amazighe dans le paysage culturel toulousain. « Notre ambition est de faire du festival un rendez-vous pérenne, ancré dans la diversité et le dialogue », souligne Syam Koukeb. « Chaque édition doit permettre à de nouvelles voix de se faire entendre et à de nouvelles formes artistiques de s’exprimer. »
Soutenu par la Mairie de Toulouse, la Métropole et le Metronum, le Amlili Amazigh Festival incarne plus qu’un événement culturel : il s’affirme comme un espace de mémoire, de création et de liberté. À travers l’art, la musique et la transmission, le festival raconte une histoire millénaire, celle d’un peuple et d’une identité en mouvement. Toulouse, ville de métissage et d’ouverture, en devient pour quelques mois la scène vivante et vibrante.
Toulouse : La Maison Péruvienne revient à la Galerie Bouquières pour une immersion culturelle du 20 octobre au 3 novembre
À mi-chemin entre concept-store, galerie d’art et musée vivant, La Maison Péruvienne ne se contente pas de présenter des objets d’artisanat. Elle les met en scène dans une scénographie immersive qui célèbre la diversité culturelle du Pérou, entre héritage ancestral et création moderne. Cette nouvelle édition s’installe à quelques pas du lieu de la première, au 33 rue Bouquières, dans le cœur historique de Toulouse.
L’exposition-vente rassemblera une collection inédite d’objets artisanaux, conçus dans le respect des traditions et des matières naturelles. Les visiteurs pourront découvrir des miroirs soleil emblématiques, des bougeoirs en fer peints à la main par les artisans Amauta, ou encore des accessoires en laine d’alpaga et des broderies artisanales qui témoignent du lien profond entre les artisans et leur terre d’origine.
Cette édition 2025 introduit une nouveauté majeure : une capsule réalisée au sein de l’Espace Couture, mercerie solidaire toulousaine engagée dans la remobilisation de personnes éloignées de l’emploi, notamment issues des quartiers prioritaires. En associant savoir-faire traditionnels et création contemporaine, cette collaboration traduit la volonté de Cécilia Espinoza d’inscrire La Maison Péruvienne dans une démarche d’économie circulaire et de valorisation du textile durable.
Chaque pièce devient ainsi le reflet d’un double engagement : la préservation des savoirs artisanaux péruviens et la promotion de l’insertion locale à Toulouse. Une rencontre inspirante entre deux mondes, unis par le fil rouge de la transmission et du respect du geste.
Au-delà de l’exposition, trois rendez-vous participatifs viendront rythmer l’événement et offrir une expérience vivante du Pérou. Le vendredi 24 octobre à 18h30, une soirée dédiée à l’art de vivre péruvien permettra au public de découvrir le Pisco Sour, cocktail emblématique du pays, à travers une dégustation conviviale. Le dimanche 26 octobre, un atelier d’éveil culturel spécialement conçu pour les enfants proposera une immersion dans la civilisation andine, afin de transmettre l’histoire et les mythes du Pérou de manière ludique et éducative. Enfin, le mercredi 29 octobre, l’artiste Sacré Amour animera un atelier de broderie Ayacucho, pour s’initier à une technique textile ancestrale issue de la région andine (participation : 27 euros).
À l’origine de cette aventure humaine et artistique, Cecilia Espinoza revendique une approche sincère et responsable. Née au Pérou et profondément attachée à ses racines, elle s’est donné pour mission de faire dialoguer tradition et modernité, tout en créant des ponts culturels entre l’Amérique latine et la France.
Grâce à cette démarche éthique et à une sélection exigeante, La Maison Péruvienne s’impose désormais comme un acteur culturel émergent, soutenu notamment par l’Office de promotion du Pérou. Elle contribue à renforcer les liens durables entre la France et son pays natal, tout en œuvrant à faire rayonner l’artisanat péruvien sur la scène internationale.
Toulouse célèbre Halloween avec un « Week-end de la Peur » version Zombie
Après une première édition couronnée de succès en 2024, qui avait attiré plus de 650 participants, le Barricot et l’hôtel Mercure Toulouse Centre Compans Caffarelli 4* reviennent avec une version encore plus ambitieuse de leur rendez-vous d’Halloween. Quatre jours durant, du 30 octobre au 2 novembre 2025, les Toulousains sont invités à plonger dans une atmosphère terrifiante, festive et familiale.
Le thème choisi cette année, « Zombie Attack Edition », promet son lot de frissons. Les organisateurs annoncent un dispositif renforcé : décors immersifs, parcours doublé par rapport à l’an dernier et nouveautés festives. « Nous avons voulu aller encore plus loin pour surprendre les visiteurs. Chaque espace de l’hôtel a été repensé pour offrir une expérience hors du commun, que l’on vienne en famille, entre amis ou pour faire la fête », expliquent les équipes du Barricot.
Le clou du spectacle se trouvera dans le nouveau Parcours de la Terreur, où les participants déambuleront dans les couloirs de l’hôtel, les salles de réunion, le parking et même les zones de stockage. Avec une dizaine d’acteurs mobilisés et une ambiance sonore travaillée, la promesse est claire : procurer des sensations fortes à chaque étape.
Le programme démarre dès le jeudi 30 octobre avec une soirée Drunch immersive, proposée de 19h à 22h, mêlant buffet thématique dressé en trompe-l’œil et DJ set. Le lendemain, jour d’Halloween, place à une soirée XXL déclinée en trois formules :
Un Drunch « Zombie Attack » couplé au Parcours de la Terreur et à une expérience sensorielle inédite signée SENSAS, invitant les participants à tester leur goût et leur odorat dans une ambiance zombie.
Un enchaînement Parcours de la Terreur + Grand Bal d’Halloween, permettant de prolonger les frissons par une nuit déguisée jusqu’à 3h du matin.
Un Grand Bal seul, pensé pour les noctambules en quête de fête et de déguisements.
Le samedi 1er novembre sera quant à lui dédié aux familles. Un Brunch des Froussards sera proposé dès 11h30, accompagné d’animations pour les enfants : château gonflable, chasse aux bonbons, ateliers créatifs ou encore séances de maquillage. Enfin, le dimanche 2 novembre offrira un retour au calme avec un brunch immersif thématique, pour conclure les vacances de la Toussaint dans une atmosphère plus apaisée.
Avec ses buffets à volonté, ses ambiances immersives et ses soirées festives, l’événement ambitionne de devenir un incontournable des vacances d’automne à Toulouse. « Halloween est un moment attendu par les familles comme par les amateurs de fêtes nocturnes. Nous voulons proposer une expérience complète qui réunit les deux publics », soulignent les organisateurs.
L’initiative s’inscrit dans la stratégie de diversification de l’hôtel Mercure Toulouse Centre Compans, qui cherche à séduire autant les touristes de loisirs que les clients d’affaires. Le restaurant Barricot, reconnu pour ses brunchs et ses soirées thématiques, se positionne désormais comme un véritable lieu de vie, multipliant les rendez-vous originaux pour dynamiser la scène toulousaine.
EnerGaïa 2025 : Montpellier accueillera 550 exposants pour accélérer l’adhésion aux énergies renouvelables
Les 10 et 11 décembre 2025, le Parc des Expositions de Montpellier vibrera au rythme des énergies renouvelables avec la 19ᵉ édition du Forum EnerGaïa. Porté par la Région Occitanie, l’événement professionnel, en pleine expansion, mettra cette année l’accent sur l’acceptabilité territoriale des projets pour répondre aux enjeux urgents de la transition énergétique.
Avec 550 exposants attendus et près de 24 000 professionnels prévus sur deux jours, la prochaine édition du Forum EnerGaïa confirme son statut de rendez-vous majeur pour l’ensemble des acteurs des énergies renouvelables. En trois ans, le salon a doublé son nombre d’exposants et affichait en 2024 une progression de 32 % de sa fréquentation, culminant à près de 22 000 participants issus de 58 pays.
L’édition 2025 s’annonce encore plus ambitieuse avec une surface portée à 30 000 m², répartie sur sept halls. Un développement logistique à la mesure d’un événement qui couvre toute la chaîne de valeur des EnR, de la production aux usages, dans des secteurs aussi variés que l’énergie, le bâtiment, l’industrie, l’agriculture ou encore la mobilité.
Dans un contexte énergétique instable, renforcé par le report de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE), la 19ᵉ édition d’EnerGaïa entend replacer l’humain au centre de la transition. Le thème phare de cette année sera l’acceptabilité des projets, un enjeu clé à quelques mois des élections municipales.
En favorisant un dialogue ouvert entre industriels, élus et citoyens, le Forum veut contribuer à créer une véritable adhésion territoriale aux projets EnR, perçue comme une condition indispensable à leur déploiement. « L’accélération de la transition énergétique passe par l’adhésion collective. EnerGaïa en est le catalyseur », soulignent les organisateurs.
Le Forum EnerGaïa se positionne comme une démonstration concrète des engagements territoriaux en faveur d’une Europe plus verte. La région ambitionne de devenir la première à énergie positive d’ici quelques années, et ce salon en est l’un des porte-voix les plus puissants.
« EnerGaïa n’est pas un simple salon, c’est un outil stratégique pour fédérer les énergies, partager les solutions et valoriser les initiatives locales comme internationales », rappellent les organisateurs de l’événement, soutenus par la SPL Occitanie Events, certifiée ISO 20121 pour son engagement écoresponsable.
Véritable moment fort du programme, les Trophées de l’Innovation, lancés en 2024, seront reconduits pour cette nouvelle édition. Douze projets seront sélectionnés et mis en lumière, à travers des sessions de pitchs devant jury et public. La remise des prix se tiendra le 11 décembre matin.
Quatre catégories transversales seront mises en valeur : le rayonnement international, la déployabilité rapide, la création d’un écosystème collaboratif exemplaire, et la circularité des approches. Un Prix « Coup de Cœur » de la Région Occitanie récompensera également un projet emblématique. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 12 septembre 2025 à midi.
Le Forum renforce en 2025 ses dispositifs d’interaction et de mise en réseau. Deux halls supplémentaires seront ouverts pour accompagner la montée en puissance du salon. Un accent particulier sera mis sur les rencontres professionnelles et les opportunités de collaboration : trois espaces seront consacrés aux business meetings, des salles de réunion seront mises à disposition des exposants et visiteurs, et une attention renforcée sera portée aux collectivités territoriales et aux délégations étrangères.
Les conférences seront repensées pour laisser plus de place aux débats et à l’interactivité, faisant de cette édition un véritable laboratoire d’idées et de co-construction autour de la transition énergétique.
Depuis sa création, EnerGaïa s’impose comme un catalyseur de transformations. Chaque édition vient renforcer le rôle stratégique de cet événement dans la mise en œuvre d’une transition énergétique durable et partagée. « En 2025, EnerGaïa sera plus que jamais un carrefour d’échanges, d’innovation et de décision », précisent les équipes organisatrices.
En rassemblant les décideurs publics, les entreprises, les industriels, les chercheurs et les acteurs de l’innovation, le Forum veut bâtir une réponse collective aux enjeux climatiques, économiques et sociaux de demain.