Agroforesterie. Une pratique qui fait son retour dans les vignes

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Une poignée de viticulteurs bio explore l’agroforesterie. Ils cherchent à mesurer l’action des arbres sur le microclimat des parcelles, les sols ou l’eau.

Le Domaine Scamandre a bénéficié des programmes "20 000 pieds sur terre" du Plan Arbres régional et des aides des Fondations de France et Yves Rocher.

Le Domaine Scamandre a bénéficié des programmes "20 000 pieds sur terre" du Plan Arbres régional et des aides des Fondations de France et Yves Rocher.

« Nous sommes partis de zéro il y a quinze ans. Il n’y avait pas de vignes, pas d’arbres, lance Franck Renouard, du Domaine de Scamandre à Vauvert dans le Gard. Inspiré par des lectures, j’ai commencé en plantant une petite forêt de chênes, charmes, noisetiers au bord des parcelles ».
Aujourd’hui, il exploite 13 hectares de vignes bio (40 000 à 50 000 cols) sur un domaine de 30 hectares. « Nous avons planté 2000 arbres de 26 espèces. On en plantera 250 cet hiver. » Pratique ancestrale, l’agroforesterie associe sur une même parcelle des cultures et des arbres forestiers de haut-jet (30 à 40 par ha pour la vigne). Les arbres modifient le microclimat (température, humidité, vent), améliorent la biodiversité et le stockage du carbone dans les sols selon l’Inrae.

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