Après Bordeaux, le premier restaurant d’effilochés à la française pose ses buns à Toulouse. Portée par deux entrepreneuses formées à l’Institut Paul Bocuse, l’enseigne Bunami mêle cuisson basse température, ambiance rétro et gourmandise régressive pour conquérir l’Occitanie.

Les deux fondatrices, Audrey Claudin et Manon Debarle. (Photo Bunami)
Dans la marmite des ambitions de Manon Debarle et Audrey Claudin, deux anciennes étudiantes de l’Institut Paul Bocuse, le concept Bunami a pris le temps de mijoter avant d’exploser en bouche. Imaginé durant leurs années d’études à Lyon, peaufiné pendant la crise sanitaire et servi pour la première fois à Bordeaux en 2022, Bunami s’est rapidement imposé comme une adresse incontournable pour les amateurs de plats fondants et généreux.
Leur concept ? Revisiter l’effiloché, cette cuisson lente à basse température qui sublime les viandes, poissons et légumes, et les servir dans des buns, des bowls ou des wraps. Une cuisine à la française, inspirée par une touche d’Amérique vintage, à la croisée entre terroir et pop culture.
Une seconde adresse au cœur de Toulouse
Fort de son succès bordelais, Bunami a pris le chemin de l’Occitanie – région d’origine d’Audrey – pour ouvrir son deuxième établissement, en plein centre de Toulouse. Situé au 31 rue des Filatiers, dans un quartier très fréquenté de la Ville rose, le nouveau restaurant s’étend sur 50 m² et peut accueillir 34 convives.
Pensé comme une bulle de confort, l’espace joue la carte du rétro assumé : clin d’œil aux séries américaines cultes comme Friends, ambiance de dinner à la déco ludique et « instagrammable », et ouverture vers l’extérieur pour profiter de la rue animée. L’établissement se prête aussi bien aux déjeuners entre amis qu’aux événements privés ou professionnels.
Des buns fondants... et fondus de plaisir
Au menu, l’effiloché est roi. Bœuf façon bourguignon, canard, agneau… Les recettes, mijotées avec soin, sont servies en sandwichs, bowls, salades ou wraps, et s’appuient sur un réseau de fournisseurs locaux. Les prix affichent la même volonté d’accessibilité : 8,90 € le sandwich, 12,40 € avec une boisson et un accompagnement (pommes de terre sautées ou coleslaw).
Et pour les becs sucrés ? Bunami joue la carte du dessert régressif avec des buns sucrés, ultra-gourmands, idéals pour une pause goûter ou une fin de repas toute en douceur. Une parenthèse sucrée qui séduit un public toujours plus large.
En parallèle de leur activité en salle, à emporter et en livraison, les fondatrices ont développé une offre de service traiteur. Brunchs, mariages, anniversaires, événements d’entreprise : Bunami propose des formules adaptées, toujours autour de son produit signature. De quoi nourrir toutes les occasions avec un brin d’originalité.
Une ambition savoureuse
Bunami ne cache pas ses ambitions de développement, portée par la dynamique de son implantation toulousaine et le bouche-à-oreille qui ne cesse d’enfler. En jouant à fond la carte de la différenciation – produit rare, identité forte, positionnement à mi-chemin entre fast-good et restaurant de quartier – l’enseigne trace une voie originale dans l’univers de la restauration rapide premium.
Manon Debarle et Audrey Claudin semblent avoir trouvé la recette du succès : du temps, du goût, et un soupçon d’audace. Avec l’effiloché comme fil rouge, Bunami entend bien continuer à faire parler de lui, une bouchée après l’autre.