Banque Courtois. Travaux au siège de Toulouse : un pas de plus vers la modernité

Hervé Rogeau, président du directoire de la Banque Courtois.

Hervé Rogeau, président du directoire de la Banque Courtois.

Lors de la présentation annuelle des comptes de la Banque Courtois, le président du directoire Hervé Rogeau a annoncé de grands travaux au siège, rue Rémuzat à Toulouse. Une démarche de transformation qui accompagne la digitalisation des services et des process de la banque. 

Des travaux de près de 2 millions d’euros vont démarrer cette année à la Banque Courtois, avec l’idée d’adapter le siège toulousain  aux  nouvelles  attentes de la clientèle et aux nouvelles façons de travailler des collaborateurs. Pensés par les salariés, les nouveaux murs de la banque historique de la région Occitanie-Aquitaine fondée en 1760 prendront un coup de modernité, tout en préservant un fort attachement à ses racines : la salle du conseil, et l’exposition des portraits des fondateurs et présidents seront conservés.  Suivra ensuite un relooking des agences, en démarrant par celle d’Aucamville, de l’Union et de Saint-Cyprien qui a d’ailleurs été touchée par les événements liés à la crise des Gilets jaunes. 

La cybersécurité : le grand enjeu
La banque intégrée au groupe Crédit du Nord depuis 1992 couvre 13 départements sur l’Occitanie et l’Aquitaine. Elle compte 70 agences, avec en moyenne une à deux fermetures par an.  L’effectif de la banque est en réduction légère tous les ans  (626 collaborateurs en 2018) du fait de la digitalisation des process mais aussi du turn-over : « On observe, et c’est nouveau,  que certains de nos collaborateurs décident de se tourner vers de nouveaux horizons professionnels », remarque le président du directoire Hervé Rogeau qui reste très confiant: « Le taux de turn-over  n’est que de 3 à 4 % et, au vu de la bonne image de la banque, des travaux annoncés et de la digitalisation en cours (carte visa à cryptogramme dynamique, élargissement des services en ligne, déploiement de la signature électronique, recherches sur la reconnaissance vocale, etc, NDLR.), le recrutement n’est pas un problème pour nous.» Par rapport à la transformation digitale et à la dématérialisation des services, l’enjeu principal est, selon Hervé Rogeau, la cybersécurité. « En trois ans, nos investissements dans la cybersécurité ont doublé dans le groupe et au sein de la Banque Courtois, c’est primordial dans nos métiers ! »

Professionnels et PME : clientèle historique
Conséquence directe  de la poursuite des taux bas, le PNB de la banque a baissé de 3,8% pour atteindre les 142,5 M€ en 2018. Les encours de dépôts progressent (+4%) de même que les encours de crédits (+4,5%). Le résultat net de la banque s’établit à 22,5 M€ contre 28,1 M€ en 2017, soit une baisse de 20%. La diversification fait partie des leviers de croissance de la banque, notamment dans le domaine de l’assurance où l’activité a grimpé de 8%.
Les clients ? Historiquement, la banque est très présente auprès de la clientèle des professionnels (commerçants, artisans, professions libérales, travailleurs indépendants) qui étaient  au nombre 15 000 en 2018. L’autre cible, les PME, ETI et institutionnels  était au nombre de 3 300. Elle poursuit le développement de cette clientèle PME avec une hausse de 3,3 %.

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