Toulouse. Un chiffre d’affaires de 813,5 millions d’euros en croissance pour Groupama d’Oc

Jeudi 15 juin 2023, Groupama d’Oc a organisé un point presse pour présenter ses résultats 2022, une année dite de « résilience dans un contexte de sinistralité climatique et d’inflation », ainsi que ses perspectives pour 2023.

Pierre Martin, le président de Groupama d'Oc et Olivier Larcher, le directeur. (Photo : Dorian Alinaghi - Entreprises Occitanie)

Pierre Martin, le président de Groupama d'Oc et Olivier Larcher, le directeur. (Photo : Dorian Alinaghi - Entreprises Occitanie)

« L’année 2022 a prouvé l’imprévisibilité ! » débute Pierre Martin, le nouveau président fraîchement élu de Groupama d’Oc. En effet, l’année précédente se résume par la guerre en Ukraine, la sortie de la pandémie Covid-19, aléas climatique, l’inflation… « Les enjeux de protection et d’avenir ont été au cœur des débats de notre société, rappelant à tous l’importance de notre métier d’assureur »; poursuit-il.

Face à ce contexte géopolitique et climatique unique, Groupama d’Oc enregistre une croissance soutenue de son chiffre d’affaires (+3,6 %) sur l’ensemble des grands métiers (automobile, assurances de la personne et responsabilité civile dommages), soit un total de 813,5 millions d'euros de CA pour 2022. « Des évolutions favorables sur les métiers professionnels artisans, commerçants et professionnels de services et propriétaires non-occupant ainsi que sur l’ensemble des métiers entreprises avec une mention particulière pour les métiers associations (+22,8 %) et assurances du personnel communal (+13,2%) », détaille Olivier Larcher, directeur général de Groupama d’Oc.

A l’inverse, la prévoyance individuelle et le risque climatique sur récoltes ont une évolution en retrait après avoir enregistré deux années de progression. 

Sinistres à primes, réforme de l’assurance récolte

L’année 2022 se caractérise par une sinistralité exceptionnelle chiffrée à 742,7 millions d’euros (année normale 500 000 euros). Sur le seul mois de juin, Groupama d’Oc a enregistré plus de 11 000 sinistres, soit l’équivalent d’une année entière habituelle.

De plus, cette année se caractérise par la survenance d’événements climatiques d’ampleur exceptionnelle qui touchent l’ensemble des aléas et la quasi-totalité des métiers de dommages aux biens pour un montant de charge sinistres de 243 millions d’euros. « Cette année bénéficie tout de même d’un maintien de la sinistralité structurelle à un niveau favorable comparé à 2021 et d’une baisse de la fréquence des sinistres graves », ajoute le directeur.

L’agriculture n’est pas en reste, l’impact croissant du changement climatique a été accru. « La grêle a été particulièrement meurtrière en 2022 dans la région », précise Pierre Martin. De plus, l’ancien système des calamités et de l’assurance a montré ses limites : coûts des contrats devenus élevés en raison de la répétition des sinistres, une communication trop faible (moins de 20 % des agriculteurs couverts), procédure administrative complexe et régime non universel.

Dès lors, un nouveau dispositif, s’appuyant sur la solidarité entre l’agriculteur, l’assureur et l’Etat, est entré en vigueur le 1er janvier 2023.

« Il présente deux atouts forts : la subvention à 70 % et un complément au travers du fonds de solidarité nationale (FSN) assuré par l’Etat et doublé pour les assurés multirisques climatique agricole. Même si de plus en plus d’agriculteurs ont pris l’assurance récolte, l’enjeu est de doubler le nombre d’assurés à l’horizon 2030 », accentue le président. 

Former aux gestes de premier secours

Selon l’observatoire des gestes qui sauvent, seuls 34 % des Français ont reçu une formation certifiante et 15 % se sentent capables d’agir face à une situation d’urgence. Dès lors, en 2021, Groupama lance le programme « Les gestes qui sauvent ». Le but, toute personne qui souhaite apprendre à sauver des vies, sociétaires ou non, peut suivre gratuitement une formation dispensée par des partenaires en s’inscrivant à une session de deux à trois heures près de son domicile. « Nous sommes fiers d’avoir formé plus de 20 000 personnes sur notre territoire (100 000 au niveau national), nous poursuivons notre mission de prévention », exprime Olivier Larcher.

"Nous devons innover !"

« Notre objectif en 2023 est clair, nous devons rester acteur de référence sur le segment agricole et doubler le nombre d’assurés pour mutualiser toujours plus et toujours mieux le risque », affirme Pierre Martin. Effectivement, pour Groupama, 2023 est synonyme de mise en application de la réforme de l’assurance récolte. De plus, le dérèglement climatique est un enjeu crucial pour la société mutualiste.

« Nous devons innover ! C’est pour cela que nous avons mis en place notre réseau d’élus facilitateurs qui ont été formés pour gérer rapidement les sinistres climatiques inférieurs à 5 000 euros sur les bâtiments et nous allons le déployer plus largement », a expliqué le président.

Groupama d’Oc a de l’ambition et n’en démord pas. Pour l’année 2023, la société propose de nombreuses offres d’emplois et à horizon 2025 Groupama d’Oc souhaite arriver à 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires.

Chiffres clés
- 17,8 millions d’euros de résultat
- 1 930 collaborateurs
- 5830 élus et 282 agences
- 462 caisses locales
- 507 300 sociétaires
- 14 départements

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