ECONOMIE CIRCULAIRE: Veolia aux 3èmes Rencontres à Revel

Laurent Rodat, responsable innovationet Jean-François Rezeau, DG Midi-Pyrénées Atlantique, Veolia Activité recyclage valorisation des déchets.

Laurent Rodat, responsable innovationet Jean-François Rezeau, DG Midi-Pyrénées Atlantique, Veolia Activité recyclage valorisation des déchets.

Veolia activité Recyclage et valorisation des déchets est un des partenaires des 3ème Rencontres de l’Economie Circulaire qui se dérouleront le jeudi 13 octobre à Revel. Cette entreprise française est en train de multiplier les initiatives pour  capter et exploiter le potentiel local de recyclage dans toute sa diversité en suscitant des partenariats avec des entreprises, des startups, des collectivités pour créer les conditions techniques et économiques des projets.
Exemples récents de co-construction en région. Veolia a signé un accord avec Elise et son franchiseur sur Toulouse, Divercity, qui collecte du papier administratif -avec des personnes en situation de handicap-qui est ensuite retransformé. 2ème exemple, Veolia identifie et collecte des batteries électrique au plomb des chariots élévateurs, la startup BSR installée à Cugnaux régénère avec son process innovant les batteries et  STCM à Sesquières récupère le plomb des batteries non recyclables.
Dans le 3ème partenariat, Veolia qui collecte des plaques de fibrociment (ciment plus fibres synthétiques), a développé un process avec la société Ambromat de Seysses pour séparer la matière inerte du plastique. La matière sert de sous-couches routières. 5500 t ont déjà été transformées. JF. Rezeau,  DG de Veolia Activité Recyclage Valorisation des déchets sur Midi-Pyrénées Atlantique précise «  qu’à peine 25% du plastique est recyclé en Europe ! ».

Le groupe vient  d’installer dans son usine de Fenouillet, une unité de transformation du plastique PEHD, (Polyéthylène) en matière première réutilisable à 100%. Sont notamment recyclés des bacs roulants d’ordures ménagères provenant d’une trentaine de collectivités (Grand Rodez, Smectom du Platorel en Ariège…) dont le broyat sert ensuite à refabriquer des poubelles. L’unité transforme aussi des pièces plastiques issues de l’aéronautique et du BTP. Lancée en 2016, 150 tonnes ont été traitées en 2016. « On passe d’un modèle de gros volumes à traiter à des petits volumes et des solutions sur mesure ». La baisse des cours des matières premières et du pétrole a rendu plus compliqué ou stoppé certains projets. « Il faut au moins être à égalité ou légèrement au-dessus du coût de marché ».
 Mais le gisement est énorme et le sera davantage encore lorsque l’écoconception sera plus répandue dans les entreprises, les bureaux d’études. « L’objectif est de passer d’une logique de consommation des ressources à une logique de valorisation. Les pouvoirs publics doivent nous soutenir pour lancer cette mécanique vertueuse ».

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